Le Britannique Chris Froome, double vainqueur du Tour de France (2013 et 2015), a apporté jeudi son soutien à son compatriote Mo Farah, double champion olympique en 2012 (5000-10 000 m), qui souhaite publier ses tests sanguins pour attester de sa probité.

Mo Farah est actuellement éclaboussé par les accusations de dopage aux États-Unis qui visent son entraîneur Alberto Salazar.

«Je pense que pour les mêmes raisons, on a publié mes rapports de puissance pendant le Tour de France. C'est un pas vers plus de transparence, pour montrer que l'on n'a rien à cacher», a expliqué Froome au micro de BBC Radio Four.

Froome a toutefois précisé que les éventuelles réticences de certains sportifs à publier les résultats de leurs tests sanguins, valeurs très personnelles, ne devraient pas impliquer pour autant des suspicions de dopage.

En réaction aux accusations de dopage dans l'athlétisme venues de la télévision publique allemande ARD et du journal britannique Sunday Times, le cycliste a estimé que la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) «va devoir investir plus fortement dans la lutte antidopage». «Ce serait un pas dans la bonne direction», a-t-il ajouté.

Froome, dont les exploits en juillet sur les routes du Tour de France ont engendré la suspicion avec, pour conséquence, des réactions parfois virulentes du public à son encontre, a mis en avant le travail réalisé en ce sens par l'Union cycliste internationale (UCI).