Vincenzo Nibali a remporté la 18e étape du Tour de France, jeudi. L'Italien, détenteur du maillot jaune de meneur, a confirmé sa nette emprise sur la Grande Boucle à l'occasion de la dernière course en montagnes.

Au cours de la dernière ascension de la journée, Nibali a quitté le peloton et il a rattrapé les coureurs en échappée, avant de se détacher d'eux et de rouler en solo pendant les huit derniers kilomètres.

«Je ne voulais pas perdre l'initiative. Mon objectif était de gagner ici, a déclaré Nibali. C'était important pour moi de gagner une autre étape dans les Pyrénées. L'équipe a réellement mis l'épaule à la roue et je dédie cette victoire à mes coéquipiers.»

Vainqueur d'une quatrième étape cette année, il a complété les 145,5 kilomètres avec une avance de plus d'une minute face à Thibaut Pinot de la France, deuxième. Le Polonais Rafal Majka a terminé troisième, deux secondes derrière.

«Ç'a été une très bonne journée, a commenté le Français Pinot, qui a gagné un rang. Mais Nibali est intouchable.»

Le leader de l'équipe Astana a effectivement à toutes fins utiles concrétisé sa victoire sur les Champs-Élysées à Paris, dimanche.

Détenant une confortable avance de 7:10 sur Pinot et de 7:23 sur un autre Français, Jean-Christophe Péraud, Nibali est en voie d'être le premier Italien champion du Tour de France depuis Marco Pantani en 1998.

Il tente également d'être le sixième coureur seulement à compléter «les Tours du chapeau» France, Italie et Espagne. Il a gagné le Tour d'Italie en 2013 et le Tour d'Espagne en 2010.

Deuxième avant jeudi, l'Espagnol Alejandro Valverde a été le grand perdant de la journée et il pointe au quatrième rang. Mais il est considéré comme le meilleur coureur de contre-la-montre parmi les aspirants aux deux autres marches du podium, incluant Pinot et Péraud.

«Tout est possible, a argué Valverde. Avant j'étais devant, mais là je suis derrière, mais c'est très serré. Je suis très heureux.»

Après la course de 208 kilomètres vendredi, le dernier grand défi du Tour sera l'épreuve du contre-la-monde, samedi.