Christopher Froome, vainqueur du dernier Tour de France, a salué mardi le durcissement des sanctions antidopage décidé à la mi-novembre par l'Agence mondiale antidopage (AMA), soulignant encore avoir été blessé d'avoir été visé par des rumeurs de tricherie.

«C'est très bien que l'AMA prévoie de rallonger les suspensions de deux à quatre ans, et que le cyclisme soit en ligne de front dans ce combat», a déclaré le Britannique, ajoutant que ce sport était probablement «la discipline d'endurance la plus propre», à la différence de l'époque Armstrong. Il terminait une visite privée au Kenya, son pays natal.

«Quand pour une première condamnation, les tricheurs prennent quatre ans de suspension, c'est du sérieux dans un sport où les carrières sont courtes. Vous pouvez être professionnel pendant seulement 15 ans. C'est une sanction dure et c'est ce dont nous avons besoin de voir dans le cyclisme», a continué Froome.

Il a confirmé avoir été affecté par la répétition des questions qu'on lui posait lors de la Grande boucle.

«Ça m'a blessé mais je m'y attendais parce qu'après Lance Armstrong tout le monde pose la question, a-t-il continué. N'importe quel coureur qui porte le maillot jaune peut avoir à répondre à des accusations de dopage».

En plus de son militantisme pour un cyclisme propre, Froome soutient également le cyclisme africain: il a annoncé la création d'une fondation de soutien aux coureurs kényans.