L'ex-cycliste américain Lance Armstrong, banni à vie et déchu de ses sept titres dans le Tour de France et contraint d'avouer avoir eu recours au dopage, exige d'être traité de la même façon que les autres repentis, déclare-t-il lundi dans une interview à la BBC.

«Si c'est la peine de mort pour tout le monde, alors c'est valable pour moi aussi, explique le Texan de 42 ans dans une interview de 20 minutes à la radio anglaise. Si tout le monde est blanchi, alors je serais content de l'être moi aussi. Personnellement, j'ai beaucoup perdu alors que d'autres ont capitalisé autour de cette histoire. Cela a été dur à encaisser. J'ai payé le prix fort financièrement ou en terme de réputation».

Interrogé plus spécifiquement sur l'efficacité de la lutte antidopage ces dernières années et les politiques pour mettre fin aux pratiques du passé, Armstrong a également fait part de son scepticisme.

«Est-ce que je pense que tout ça a été bon pour le cyclisme? Non, je ne crois pas que notre sport ait gagné à revenir 15 ans en arrière, a-t-il assuré. Pourquoi pas aussi revenir 30 ans en arrière alors.»