L'ancien coureur cycliste allemand Erik Zabel, qui a reconnu s'être dopé entre 1996 et 2004, a eu un premier entretien lundi avec l'agence antidopage de son pays (Nada), démarche toujours refusée par son compatriote Jan Ullrich, a-t-on appris jeudi.

Dans un message transmis par l'intermédiaire de ses conseillers, Zabel a indiqué avoir été entendu lundi durant plus de deux heures par la Nada et exprimé son « désir de continuer d'oeuvrer pour une meilleure prévention contre le dopage dans le cyclisme ».

Selon la Nada, d'autres entretiens sont prévus avec le sextuple vainqueur du maillot vert au Tour de France, suspendu de son poste d'entraîneur des sprinteurs au sein de l'équipe Katusha après avoir reconnu s'être dopé.

Ullrich, unique vainqueur allemand de la Grande Boucle (1997) qui a reconnu en juin dernier s'être dopé, refuse toujours tout contact.

« C'est regrettable mais nous restons toujours ouverts à la discussion. C'est à lui de décider », a indiqué la Nada dans un communiqué.

Zabel, 43 ans, et Ullrich, 39 ans, figuraient sur la liste des coureurs ayant eu recours à l'EPO du rapport de la commission sénatoriale française révélé fin juillet.

Zabel avait ensuite reconnu s'être dopé de 1996 à 2004 à l'EPO, à la cortisone et aux produits sanguins, dans un entretien au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung.