Alors que le président de l'UCI Pat McQuaid se trouve dans une chaude lutte pour défendre son poste contre l'aspirant Brian Cookson, l'organisme de régie du cyclisme pourrait bientôt changer ses règles.

L'Union cycliste internationale a fait savoir, tard lundi, qu'elle prépare un amendement à ses statuts, ce qui pourrait avoir pour effet de protéger la nomination de McQuaid lors de l'élection du mois de septembre.

Cookson a dénoncé cette tactique, mardi, affirmant qu'il s'agissait «clairement d'un geste désespéré» de son adversaire, qui devra aussi renoncer à son poste de membre du Comité international olympique s'il perd la présidence de l'UCI.

McQuaid tente de se faire déclarer un candidat légitime après que la fédération d'Irlande, son pays natal, eut retiré son soutien, et alors que sa nomination par la Suisse, où il réside, sera remise en question en cour le mois prochain.

Des dirigeants malaisiens proposent maintenant de changer les règles afin de permettre à deux membres de l'UCI peu importe l'endroit dans le monde - et non seulement les fédérations du pays d'origine - de nommer un candidat. Et ce, même si la date limite pour ce faire était en juin.

La quête de McQuaid pour un troisième mandat de quatre ans se déroule alors que l'UCI fait l'objet de maintes critiques concernant sa crédibilité. Les reproches se sont multipliés après l'affaire Lance Armstrong, alors qu'il a été révélé que le cyclisme était en proie à une culture généralisée de dopage au moment où l'UCI était dirigée par le mentor et prédécesseur de McQuaid, Hein Verbruggen.

La candidature de Cookson a été présentée par la fédération britannique de cyclisme, qu'il dirige depuis 17 ans.