L'Agence mondiale antidopage a des doutes sur ce qu'avance l'ancien dirigeant de l'UCI Hein Verbruggen, à l'effet qu'il a déjà été normal de discuter d'échantillons louches avec les athlètes.

L'AMA estime que cela irait totalement à l'encontre d'un programme antidopage efficace. L'agence dit ne pas connaître d'autres cas où des fédérations internationales aborderaient des résultats sanguins atypiques avec des athlètes.

Verbruggen, qui a présidé l'UCI de 1991 à 2005, a dit mercredi que cela faisait partie des politiques de l'UCI et de d'autres fédérations.

L'AMA a critiqué l'UCI pour avoir établi une rencontre entre Lance Armstrong et un directeur de laboratoire en 2002, après que ses tests aient révélé des niveaux louches d'EPO.

L'agence estime que toute discussion de tests entre une fédération et un athlète ouvre la porte à des soupçons au niveau de l'impartialité et de l'intégrité.