Le délai dont dispose l'ancien roi déchu du peloton Lance Armstrong pour faire appel de la sanction de l'Union cycliste internationale devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) expire jeudi.

Il y a deux mois, l'UCI a retiré ses sept victoires sur le Tour de France (1999 à 2005) à l'Américain et l'a radié à vie, suivant les recommandations de l'Agence antidopage américaine (Usada) qui estime qu'il a été l'instigateur du programme de dopage «le plus sophistiqué» de l'histoire du sport.

La sanction a été formellement notifiée à Armstrong, 41 ans, le 6 décembre et il disposait de 21 jours à compter de cette date pour faire appel.

Un tel recours paraît peu probable au vu de ses déclarations du 23 août: «Aujourd'hui, je tourne la page. Je ne m'occuperai plus de cette question, quelles qu'en soient les conséquences», avait-il alors écrit dans un communiqué.

Armstrong ne s'est d'ailleurs pas exprimé publiquement depuis la décision de l'UCI à son encontre.