Les avocats de Lance Armstrong disent que des fuites illégales d'informations provenant du gouvernement ont sali la réputation du cycliste et ils ont demandé au tribunal d'ordonner aux agents fédéraux de révéler leurs contacts avec les médias.

Dans un document de 20 pages répertoriant les fuites présumées déposé mercredi à la Cour de district de Los Angeles, les avocats du septuple vainqueur du Tour de France ont cité une dizaine d'articles provenant de plusieurs médias parus entre mai 2010 et juin 2011 au sujet d'une enquête devant grand jury sur les allégations de dopage qui pèsent sur Armstrong.

Les avocats du cycliste prétendent que seule une personne au sein du gouvernement puisse être responsable de ces fuites et qu'un juge devrait ordonner au gouvernement d'expliquer pourquoi il ne devrait pas être accusé d'outrage au tribunal. En dernier recours, prétendent les avocats, la cour pourrait forcer les journalistes à révéler leurs sources.

L'agence Associated Press, le New York Times, le Wall Street Journal, le Sports Illustrated et l'émission 60 Minutes de la chaîne CBS sont accusés d'avoir rapporté de ces informations illégalement coulées par les avocats d'Armstrong.