Le Néerlandais Pieter Weening (Rabobank) a remporté mercredi à Orvieto la 5e étape du Tour d'Italie, qui empruntait les «strade bianche», des chemins non goudronnés.

Weening, par le jeu des bonifications, a endossé le maillot rose de leader au terme des 191 kilomètres marqués par une nouvelle chute brutale survenue cette fois au Néerlandais Tom-Jelle Slagter.

À une quinzaine de kilomètres de l'arrivée, Slagter est tombé sur une portion asphaltée. Le coureur néerlandais, qui était conscient, a été secouru sur place dans l'attente d'une évacuation vers un hôpital.

Auteur d'une longue échappée solitaire, le Suisse Martin Kohler n'a été rejoint qu'à une dizaine de kilomètres de l'arrivée par ses premiers poursuivants, Weening et le Français John Gadret, qui s'étaient dégagés sur les «strade bianche» (19 km de chemins de terre) couverts de poussière sous le soleil de Toscane et d'Ombrie.

Weening a attaqué ensuite pour résister au retour du premier peloton dans la rampe menant à Orvieto.

Sur la ligne, le Néerlandais a précédé de 8 secondes ce groupe réglé par le Colombien Fabio Duarte devant son compatriote Jose Serpa et le Français Christophe Le Mével.

Au classement général, Weening précède désormais l'Italien Marco Pinotti de 2 secondes.

Âgé de 30 ans, le coureur néerlandais compte pour principal fait d'armes un succès d'étape dans le Tour de France en 2005 (photo-finish devant l'Allemand Andreas Klöden).

L'équipe Leopard, dont un coureur, le Belge Wouter Weylandt, a été victime lundi d'une chute mortelle, n'a pas pris le départ, tout comme l'Américain Tyler Farrar, ami intime du défunt.

Jeudi, la sixième étape relie Orvieto à Fiuggi sur un parcours de plaine de 216 kilomètres.