Le septuple vainqueur du Tour de France Lance Armstrong a confirmé mercredi sa retraite de coureur cycliste professionnel pour se «consacrer à plein temps» à sa famille, à la lutte contre le cancer et à sa fondation.

«Aujourd'hui (mercredi), j'annonce ma retraite du cyclisme professionnel afin de me consacrer à plein temps à ma famille, à la lutte contre le cancer et à la direction de la fondation que j'ai créée avant de gagner mon premier Tour de France», déclare l'Américain dans un communiqué publié sur le site internet de sa fondation Livestrong (livestrong.com).

Armstrong, 39 ans, avait disputé sa dernière course à l'étranger lors du Tour Down Under qui s'est achevé le 23 janvier dernier en Australie. Il envisageait alors de continuer à disputer quelques courses, chez lui aux États-Unis, et dans des épreuves de VTT et de triathlon.

Le coureur texan était entré dans l'histoire du cyclisme en remportant, après avoir soigné un cancer des testicules, sept Tours de France, un record, entre 1999 et 2005.

Il avait ensuite pris une première fois sa retraite, dont il était sorti en janvier 2009 pour reprendre la course tout en faisant la promotion de sa fondation de lutte contre le cancer. Moins dominateur, il avait pris la troisième place du Tour 2009 remporté par son équipier dans l'équipe Astana, Alberto Contador, puis terminé 23e en 2010.

«En deux ans, nous avons beaucoup avancé (avec la fondation). Mais le chemin est encore long», estime Armstrong dans le communiqué.

Il entend également se consacrer à sa famille qui s'est agrandie en octobre dernier avec la naissance de son cinquième enfant, le deuxième avec sa compagne actuelle Anna Hansen.

Armstrong doit par ailleurs faire face à plusieurs accusations de dopage de la part d'anciens équipiers, comme Floyd Landis qui l'a côtoyé dans la formation US Postal entre 2001 et 2004. Landis, vainqueur du Tour en 2006, a été déchu de son titre après un contrôle positif à la testostérone.

Ses déclarations répétées ont abouti à une enquête fédérale, actuellement en cours aux États-Unis. Si suffisamment d'éléments sont réunis, l'Américain pourrait être mis en cause pour fraude à une entreprise publique, la Poste américaine étant financée par de l'argent public.