L'Italien Franco Pellizotti et deux autres coureurs, le Slovène Tadej Valjavec et l'Espagnol Jesus Rosendo, ont été convaincus de dopage à partir des irrégularités de leur passeport biologique, a annoncé lundi l'Union cycliste internationale (UCI)

Pellizotti, de l'équipe italienne Liquigas, était l'un des favoris du Giro qui part samedi d'Amsterdam.

Valjavec, qui court pour l'équipe française AG2R, devait lui aussi prendre part au Tour d'Italie.

Rosendo, un coureur sans palmarès, appartient à la formation Andalucia, dont un autre élément, l'Espagnol Manuel Vasquez, a été déclaré positif à l'EPO la semaine passée.

Les noms de Pellizotti, Valjavec et Rosendo s'ajoutent à ceux des cinq coureurs qui ont été l'an passé les premiers sportifs à être trahis par les variations de leurs paramètres sanguins.

À la mi-juin 2009, l'UCI avait annoncé que trois coureurs espagnols (Igor Astarloa, Ruben Lobato, Ricardo Serrano) et deux italiens (Pietro Caucchioli, Francesco De Bonis) étaient accusés de dopage à partir des anomalies de leur profil sanguin.

Il revient maintenant aux fédérations nationales des coureurs en cause de les sanctionner. Leurs résultats ne seront éventuellement annulés qu'à l'issue de la procédure disciplinaire.

Le principe du passeport biologique consiste à détecter le dopage à partir de ses effets sur l'organisme (variations anormales dans le profil hématologique), contrairement à un test classique qui cherche des traces de produit interdit dans le sang ou les urines.

Le passeport, mis en place au début de la saison 2008, a permis aussi de suspecter des coureurs qui ont été ensuite ciblés par des contrôles traditionnels.

Six d'entre eux ont été ainsi déclarés positifs depuis le début de l'année 2010, une quinzaine au total depuis son instauration. L'Italien Danilo Di Luca, qui avait terminé le Giro 2009 à la deuxième place devant... Pellizotti avant d'être déclaré positif, est le plus célèbre d'entre eux.