L'Américain Lance Armstrong lance sa saison à partir de dimanche en Australie, à l'occasion du prélude du Tour Down Under, sous un maillot inédit, celui de la nouvelle équipe américaine RadioShack, et avec un objectif inchangé, une huitième victoire dans le Tour de France.

Arrivé en provenance de Hawaï, où il a entamé l'année par un stage d'entraînement, le Texan a retrouvé le décor découvert l'an passé lors de son retour ultra-médiatisé après trois ans de carrière. L'épreuve australienne, la première du calendrier mondial, rayonne toujours autour d'Adelaïde (sud) et continue à faire la part belle aux routiers-sprinteurs.

A 38 ans, Armstrong dit être en meilleure condition que l'année passée, à pareille époque. Mais il donne surtout rendez-vous au Tour de France dans lequel il estime garder ses chances de victoire après sa troisième place de l'année passée, quatre ans après sa dernière victoire.

«Je n'ai pas couru depuis le Tour d'Irlande (en août 2009)», rappelle l'Américain qui vient à la tête d'une formation comprenant le Belge Gert Steegmans et le Lituanien Tomas Vaitkus, deux routiers-sprinteurs taillés pour le parcours de l'épreuve australienne qu'Armstrong avait terminé l'an passé à la 29e place.

La course, en réalité une épreuve de préparation au parcours dénué de difficultés et de kilomètrage modéré, réunit pour l'essentiel l'ensemble des équipes sous licence ProTour. Avec, pour autres têtes d'affiche, les Australiens Cadel Evans, le champion du monde en simple phase de reprise au sein de sa nouvelle formation (BMC, invitée par les organisateurs), Robbie McEwen, à la saison 2009 gâchée par les blessures, et Allan Davis, le vainqueur de l'année passée qui a rejoint l'ancienne équipe d'Armstrong (Astana).

Alejandro Valverde est aussi présent malgré une approche troublée par une comparution téléphonique durant la semaine devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). L'Espagnol, qui participe pour la première fois au Tour Down Under, reste dans l'incertitude. Il saura dans quelques semaines si la suspension prononcée à son encontre par le Comité olympique italien (Coni) est étendue aux autres pays.