La formation cycliste Astana aurait commis une «infraction pénale» en possédant du matérial de perfusion lors du dernier Tour de France, selon le quotidien Le Monde daté de jeudi. Une information qui n'a toutefois pas été confirmée par le parquet de Paris.

«Il faut une mise en perspective judiciaire du dossier», a dit un porte-parole du parquet sous couvert d'anonymat.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire en juillet dernier suite au dernier Tour de France. Des seringues et du matériel de perfusion avaient été découverts, dans un conteneur destiné à recueillir les déchets d'origine médicale, par la société qui gère les déchets du Tour de France et avaient été remis aux gendarmes.

L'enquête a été confiée à l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP) qui a rendu son rapport au parquet.

«Il n'y a pas d'éléments nouveaux par rapport aux faits qui existent déjà. Il n'y a pas eu d'avancée dans ce dossier», a précisé mercredi le parquet.

Dans un communiqué diffusé en octobre dernier, l'équipe Astana avait affirmé n'avoir «rien à cacher», assurant que ses coureurs «n'utilisent pas de substances prohibées».