Les deux coureurs du Tour de France blessés par des tirs de plomb lors de l'étape Vittel-Colmar vendredi ont vraisemblablement été victimes de deux jeunes désoeuvrés, a annoncé samedi le procureur de Colmar, Pascal Schultz.

Il a expliqué devant la presse que les tirs «sont sans doute le fait de jeunes en mal de sensation qui ont ainsi agi par désoeuvrement».Il s'agit, a-t-il poursuivi, «de tirs d'une arme en vente libre dont les munitions ont peut-être été échangées».

«Nous disposons du témoignage très précis d'un coureur qui a remarqué sur le bas côté droit de la chaussée deux jeunes qui, contrairement à ceux qui regardaient le spectacle, se sont plutôt réfugiés derrière un arbre lors du passage des coureurs», a-t-il indiqué.

Il y a eu trois ou cinq tirs au maximum, a-t-il ajouté sur la foi de témoignages recueillis.

Les deux coureurs ont déposé plainte pour «faits de violence volontaire avec arme», a indiqué le procureur.

L'incident est survenu au 165e kilomètre de l'étape, dans le petit col du Bannstein (Haut-Rhin): l'Espagnol Oscar Freire (Rabobank) a été blessé vendredi par un plomb qui lui a ensuite été retiré dans une jambe et le Néo-Zélandais Julian Dean (Garmin) a été touché légèrement à un doigt de la main gauche.

Les deux coureurs devaient être au départ, samedi, de la 14e étape Colmar-Besançon.