Informée récemment de la décision de Lance Armstrong de disputer la Grande Boucle en 2009, la direction du Tour de France a accueilli sans surprise l'annonce du coureur américain qui a confirmé lundi soir sa participation à une épreuve qu'il a déjà remportée sept fois.

«Nous avons eu récemment l'occasion de discuter de vive voix avec lui», a déclaré à l'AFP Christian Prudhomme, directeur du Tour, en évoquant une rencontre qui s'est tenue dernièrement à l'aéroport de Roissy, avec Jean-Etienne Amaury et Yann Le Moenner, les dirigeants d'ASO (Amaury Sport Organisation, maison-mère du Tour de France).

«Il nous a fait part de sa volonté de disputer le Tour et nous a dit que s'il revenait, c'était avant tout pour sa fondation» (de lutte contre le cancer), a précisé Christian Prudhomme.

Le directeur du Tour a ajouté que le Texan, pour son retour sur le Tour après l'avoir laissé sur une septième victoire d'affilée en 2005, n'avait pas formulé de demande particulière, notamment à propos de la sécurité.

«Le cyclisme en général, et le Tour de France en particulier, ont un caractère incontestable de proximité. Cette accessibilité doit évidemment rester. Pour nous, l'aspect fête populaire fait partie intégrante du Tour», a rappelé Christian Prudhomme.

Armstrong, qui a annoncé son retour à la compétition en septembre, avait ensuite laissé planer le doute sur sa participation au Tour de France et s'était interrogé sur d'éventuels problèmes de sécurité. Il avait, en revanche, confirmé sa présence au départ du Giro en 2009, un grand tour qu'il n'a jamais disputé.