L'Américain Lance Armstrong espère avoir le feu vert de l'Union cycliste internationale (UCI) pour effectuer son retour à la compétition comme il l'a annoncé au Tour Down Under en Australie, du 20 au 25 janvier prochain.

Sa participation est entravée par une disposition du règlement de l'UCI (article 77) concernant le passeport biologique et fixant un délai probatoire de six mois pour un coureur revenant à la compétition.

Armstrong, qui n'aurait pas effectué sa demande avant le 1er août auprès de l'Agence américaine antidopage (USADA), a déclaré lundi qu'il espérait que le président de l'UCI, Pat McQuaid, ferait preuve de bon sens à ce sujet.

Le Texan a ajouté que, dans le cas où il ne pourrait s'aligner au départ du Tour Down Under, sa participation aux autres courses ne serait pas remise en cause.

Le septuple vainqueur du Tour de France, qui est âgé de 37 ans, a évoqué également sa possible présence au Giro qui fêtera l'an prochain le 100e anniversaire de sa création «Ne l'avoir jamais couru est un de mes regrets», a-t-il dit.

 

A propos de l'article du règlement de l'UCI, Armstrong a qualifié la situation de «délicate». Mais il a déclaré qu'il n'avait pas toujours été appliqué en citant le cas de l'Italien Mario Cipollini, qui a fait un bref retour à la compétition en février dernier au Tour de Californie.

Le Texan a mentionné qu'il avait déjà subi pendant le mois d'août des contrôles antidopage chez lui, à Austin.

Armstrong, qui a annoncé récemment la semaine passée le nom de sa future équipe (Astana), est candidat en juillet à un huitième succès dans le Tour de France.