Le président de l'Union cycliste internationale (UCI) Pat McQuaid «ne croit pas» que Lance Armstrong soit «un tricheur» et demande, dans un entretien à la BBC mercredi, à ceux qui le soupçonnent de dopage de «laisser sa chance» à l'Américain après l'annonce de son retour.

«Je dirais à tous les sceptiques: "Laissez-lui une chance". Je ne crois pas qu'il soit un tricheur», a déclaré McQuaid.

«Il exposera son programme de contrôle, qui sera mené par des groupes indépendants, totalement transparents. Il sera soumis aux mêmes conditions que les autres. Il doit déjà être dans le système depuis plusieurs mois, et ces deux derniers mois, il a déjà été testé hors-compétition, et cela continuera toute la saison», a insisté McQuaid.

Le patron du Tour de France Christian Prudhomme s'est dit prêt à accueillir le septuple vainqueur de l'épreuve, s'il respectait les règles antidopage.

Armstrong a été accusé de dopage à plusieurs reprises. Le quotidien sportif français L'Equipe avait publié en 2005 une enquête dans laquelle il révélait que six échantillons d'urine d'Armstrong datant du Tour de France 1999, son premier succès, contenaient de l'EPO. L'Américain a toujours nié s'être dopé et l'UCI l'avait blanchi en 2006.

Dans son entretien à la BBC, McQuaid affirme qu'Armstrong «pourrait vraiment gagner le Tour de France» pour la huitième fois. «Mais je ne pense pas que ce soit sa motivation première», poursuit le responsable évoquant l'activité de l'Américain dans la lutte contre le cancer, dont il est lui-même un rescapé.