L'Ontarien Glenn Howard a dominé la ronde préliminaire du Brier, et il aimerait bien que son équipe en retire un réel avantage.

Le champion en titre a signé 10 gains d'affilée avec Wayne Middaugh, Brent Laing et Craig Savill, obtenant le premier rang en vue des séries.

Brad Gushue de Terre-Neuve-et-Labrador est deuxième avec un dossier de 8-3; son classement de séries sera déterminé par les matches de vendredi soir.

Le Manitobain Jeff Stoughton et le Nord-Ontarien Brad Jacobs ont chacun sept gains tandis que le Québecois Jean-Michel Ménard et l'Albertain Kevin Martin sont encore dans la course, à 6-4. S'il y a une impasse au quatrième rang, elle sera réglée en bris d'égalité.

En formule de séries «Page', les deux meilleures équipes s'affrontent samedi après-midi, avec à l'enjeu une place en finale dimanche soir.

Les perdants vont en demi-finale dimanche matin, contre les gagnants du match entre les équipes trois et quatre, disputé samedi soir. Les gagnants de ce match accèdent à leur tour à la finale.

Howard aura le marteau pour amorcer le match de samedi et il pourra choisir les pierres, mais il trouve que la récompense devrait être plus grande, pour l'équipe qui termine première de la ronde préliminaire.

Il estime que comme les perdants de samedi ne sont pas éliminés, finir deuxième est presque aussi bon que terminer premier.

«Je n'ai jamais aimé le système Page. Ça ne fait vraiment pas de sens à mon avis, et encore moins quand une équipe finit seule en tête, dit Howard. Nos rivaux pourraient avoir un dossier de 8-3, et nous de 11-0. J'ai toujours pensé que les gagnants de la ronde préliminaire devraient se qualifier automatiquement pour la finale.»

C'était comme ça de 1980 à 1995, avant l'arrivée du système Page. À partir de 1995, on a ainsi donné au comité organisateur et au diffuseur un match de plus à offrir lors de la dernière fin de semaine.

Gushue a complété la ronde préliminaire en battant Ménard 5-4. Le champion des Jeux olympiques de 2006 a atteint les séries du Brier sept fois en 10 présences, sans jamais tout rafler.