Les athlètes russes trouvés coupables de dopage qui refusent de retourner leur médaille olympique ne seront pas sélectionnés au sein de l'équipe nationale d'athlétisme.

Plusieurs athlètes russes ont refusé de retourner ces médailles après avoir été disqualifiés des Jeux olympiques de 2008 ou de 2012 à la suite d'une nouvelle vague de tests menés par le Comité international olympique. Des médias russes ont rapporté lundi que seulement une médaille avait été retournée jusqu'ici sur les 20 cas de dopage.

La Fédération russe d'athlétisme a indiqué jeudi que les athlètes qui ne retourneront pas leur médaille n'auront pas le droit de participer à des épreuves et ne seront plus admissibiles pour les équipes nationales. Leur nom ne figurera également plus sur la liste des athlètes devant subir des tests antidopage, ce qui les empêchera de participer à des compétitions internationales en tant qu'athlètes neutres.

L'organisme est lui-même suspendu de toute compétition internationale depuis novembre 2015 en raison d'allégations de dopage systémique. Il a admis que cette insistance sur retour de ces médailles faisait partie du processus visant à persuader la Fédération internationale d'athlétisme de lever cette suspension.

Une autre priorité de la fédération nationale est le retour des médailles remportées par des athlètes trouvés coupables de dopage dans des compétitions autres que les JO.

La décision de ne pas sélectionner des athlètes refusant de rendre leur médaille olympique risque toutefois de ne pas avoir d'impact immédiat dans la plupart des cas, puisque ces athlètes reconnus coupables de dopage risquent des suspensions de deux ans de toute façon.

Toutefois, elle pourrait affecter des coureurs d'équipes de relais qui n'ont pas été trouvés coupables de dopage, mais qui ont été disqualifés en raison de tests échoués par des coéquipiers.