L'agence antidopage jamaïcaine a annoncé qu'elle avait commencé à recueillir des échantillons de sang pour tester les athlètes de cette île des Caraïbes qui aligne les sprinters les plus dominants de la planète.

Carey Brown, le directeur exécutif de la Commission antidopage de la Jamaïque, a révélé que les tests sanguins ont commencé ce mois-ci avec l'aide du Centre canadien pour l'éthique dans le sport.

Dans un communiqué publié lundi, Brown affirme que la mise en oeuvre de ces tests «est un pas dans la bonne direction pour le programme antidopage en Jamaïque.»

Ces deux dernières années, la Jamaïque a travaillé à mettre en place un programme de dépistage des drogues efficace à la suite des révélations d'une absence totale de contrôles hors compétition avant les Jeux olympiques de Londres en 2012.

JADCO emploie maintenant 18 agents de contrôle et 49 accompagnateurs. L'année dernière, on a également lancé un programme de passeport biologique pour surveiller les profils sanguins dans le temps afin de repérer les signes de dopage.

Lors d'une visite en Jamaïque au début de cette année, le président de l'AMA Craig Reedie a mentionné qu'il a été «très impressionné» par les progrès réalisés par les autorités jamaïcaines dans la mise en place d'un programme de test efficace.

La mise en place d'un programme de tests sanguins est important car les athlètes jamaïcains ont remporté 28 médailles lors des trois dernières éditions des Jeux olympiques.

La plus grande vedette du pays, Usain Bolt, a mérité six médailles d'or olympiques et neuf médailles d'or aux championnats du monde et il pourra en ajouter cette année aux mondiaux présentés en Chine et aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro l'année prochaine. Chez les dames, Shelly-Ann Fraser-Pryce a décroché l'or au 100 mètres aux deux derniers Jeux olympiques.