Les sprinters Costas Kenteris et Katerina Thanou ne seront pas passibles de la peine maximale s'ils sont condamnés dans leur procès pour parjure, conformément aux recommandations faites au tribunal mardi.

Les médaillés olympiques de Sydney sont accusés d'avoir simulé un accident de moto à la veille des Jeux d'Athènes en 2004 après avoir raté un test antidopage qui a conduit à leur suspension.

L'accusation de parjure est passible d'une peine maximale de cinq ans de prison. Le procureur dans la poursuite Giorgos Petrou a toutefois exhorté le tribunal à réduire leur peine s'ils sont reconnus coupables, accusant leur entraîneur Christos Tzekos d'être le principal responsable.

Un panel de trois juges devrait rendre sa décision dès la semaine prochaine.