La Nigériane Osayomi Oludamola, championne du 100 mètres aux Jeux du Commonwealth, a échoué un test de dépistage aux drogues et elle pourrait devoir remettre sa médaille d'or.

Le président de la Fédération des Jeux du Commonwealth, Mike Fennell, a révélé lundi qu'on a trouvé des traces d'un stimulant -la Méthyléxanemine- dans l'organisme de la sprinteuse, qui a terminé deuxième de la course disputée jeudi à New Delhi mais a reçu la médaille d'or après la disqualification de l'Australienne Sally Pearson pour un faux départ.

«Tout test positive, que ce soit dans une épreuve de premier plan ou non, est vraiment regrettable pour des jeux propres, un sport sans drogue», a déclaré Fennell, ajoutant qu'aucune décision n'a été prise quant aux médailles.

«Nous ne connaissons pas encore les conséquences qu'auront ce test mais nous voulons faire savoir à tous que nous sommes très vigilants et que les tests et les analyses en laboratoire répondent aux normes les plus élevées.»

Fennell a ajouté que Oludamola a été informée du résultat du test et a demandé une contre-expertise de l'échantillon B.

L'Agence mondiale antidopage (AMA) a récemment décidé de reléguer la Méthyléxanemine dès l'an prochain au rang de «stimulant non spécifié», ce qui comprend les drogues susceptibles d'être prises par inadvertence et entraîne des pénalités moins sévères. Les sanctions pour ce type de drogue peuvent être réduites si l'athlète peut prouver qu'il n'avait pas l'intention d'améliorer sa performance. Les sanctions peuvent aller d'un avertissement à une suspension de deux ans.

L'AMA a précisé que la Méthyléxanemine était vendue comme un médicament jusqu'au début des années 1970 et elle est réapparue aujourd'hui dans quelques suppléments alimentaires et des huiles de cuisson.

Il s'agit du premier cas de dopage révélé aux Jeux du Commonwealth.