Donc, le quart des Bears de Chicago, Jay Cutler était bel et bien blessé lorsqu'il a quitté la rencontre de dimanche dernier face aux Packers de Green Bay.

Généralement, les équipes n'aiment pas annoncer une blessure subie par l'un de leurs joueurs-vedettes. Mais, hier, je peux vous assurer que les Bears étaient heureux de dévoiler que le test par résonance magnétique subie par Cutler a révélé qu'il souffrait d'une entorse au ligament croisé antérieur du genou gauche.

Le retrait du match de Cutler, au troisième quart de la défaite contre les Packers, avait soulevé une volée de critiques d'analystes, de descripteurs, de joueurs de la NFL et de partisans qui ont remis en doute le caractère du quart, affirmant qu'il aurait dû terminer le match, même blessé.

Hier, les Bears sont venus à la rescousse de Cutler. «Il voulait continuer à jouer et a essayé de continuer à jouer, a déclaré l'entraîneur-chef Lovie Smith. Si vous voulez attaquer quelqu'un, attaquez-moi. Notre quart est un dur.»

Qui est à blâmer pour tout ce dérapage autour du retrait de Cutler du match? Les anciens ou actuels joueurs qui ont mis en doute le courage de Cutler? Rick Reilly, d'ESPN? Les partisans sur Twitter?

Peut-être faut-il aussi regarder du côté du principal intéressé, Jay Cutler lui-même. C'est du moins le point de vue de Neil Hayes, du Chicago Sun-Times.

«Voilà ce qui arrive aux gens qui se foutent complètement de ce que les autres pensent d'eux. Si Cutler se demande ce qu'il peut retirer à entretenir une image positive, voici sa réponse : le bénéfice du doute».

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Post-mortem



À New York, le post-mortem des Jets se poursuit. Dans le New York Times, aujourd'hui, Greg Bishop décortique le match de dimanche dernier face aux Steelers de Pittsburgh et identifie trois moments clés dans la défaite des Jets.

Tête-à-tête

Savez-vous qu'il y a un problème de commotions cérébrales dans le football? Que c'est un sport violent et très risqué? Bien sûr que oui, vous le savez. Ce n'est pas comme si on n'en avait jamais entendu parler n'est-ce pas? Un autre papier s'ajoute à la (longue) liste des articles sur le sujet. Pourquoi est-ce que je vous le réfère? Parce qu'il est particulièrement intéressant en ce qu'il se penche sur la nature même du football, son passé et son avenir, qui semble de plus en plus incertain.



Esprit d'équipe

Les entraîneurs ont chacun leur recette pour faire naître et/ou consolider l'esprit d'équipe au sein de leur troupe. Créer un lien qui fait que chacun veut aller à la guerre pour son coéquipier. Au fil du temps, cette recette a changé, par contre. Découvrez comment par le biais de cet article original de Ian Walker, du National Post.

Si l'imbécillité tuait...

Vous vous souvenez des propos déplacés de Claude Mailhot et d'Alain Goldberg au sujet de Johnny Weir lors des Jeux de Vancouver? Et bien, ces deux messieurs ont trouvé leur équivalent britannique. Andy Gray et Richard Keys de la chaîne Sky Sports y sont allés de propos sexistes envers une juge de ligne, Sian Massey, et des femmes en  général, lors d'un match de la Premier League, samedi dernier, entre Wolves et Liverpool.

Lorsqu'ils ont vu que l'un des arbitres-assitants était une femme, les animateurs ont déploré la situation et ont mis en doute la capacité de Massey à reconnaître ou non un hors-jeu. Ils ont même déclaré que le sport avait pris un mauvais tournant en admettant des femmes dans son personnel d'arbitres.

Gray s'en est également pris à l'ancienne arbitre Wendy Toms, première femme assistante arbitre de la Premier League à la fin des années 1990, déclarant qu'elle était «fucking hopeless as well». Vous pouvez entendre et lire les propos disgracieux de Gray et Keys ici. Les deux animateurs ont été congédié. Mais si l'imbécillité tuait, ils seraient morts...

Photo: André Pichette, La Presse

Jacques Martin