Les Penguins de Pittsburgh ont remporté une 11e victoire consécutive, hier, en défaisant les Maple Leafs de Toronto 5-2. Et encore une fois, le capitaine des Penguins, Sidney Crosby, a inscrit deux buts.

C'était la quatrième fois en six matchs que Crosby marquait plus d'un but.

Les Penguins n'ont pas perdu un match depuis le 10 novembre, leur plus longue séquence depuis 1993, année où ils avaient établi le record de la LNH avec 17 gains de suite.

À 23 ans, Crosby est présentement le meneur chez les marqueurs de la ligue avec 26 buts et 50 points en 30 parties.

Crosby a inscrit des points lors des 17 dernières parties de son équipe (20 buts et 15 passes) et il a marqué 14 buts durant la présente séquence de 11 victoires consécutives.

Des statistiques incroyables qui rappellent, toutes proportions gardées, les grandes années de Wayne Gretzky et Mario Lemieux.

D'ailleurs, à ce sujet, un excellent papier de Michael Grange, dans le Globe and Mail, qui s'est justement demandé si Crosby n'était pas déjà meilleur que Gretzky. Les conclusions sont très intéressantes.

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Pluie de millions

On vous disait, hier, que le contrat faramineux de sept ans et 126 millions de Jayson Werth allait faire monter les enchères pour Cliff Lee. Et bien Carl Crawford a également profité de la situation pour signer une entente de sept ans et de 142 millions avec les Red Sox de Boston.

Les Red Sox ont également acquis, la semaine dernière, Adrian Gonzalez et ils s'apprêteraient à lui faire une offre prolongation de contrat de sept ans et 154 millions.

Avec ces deux nouveaux venus à Boston, le rapport de force vient drastiquement de changer dans l'Est de l'Américaine. La guerre entre les Red Sox et ses rivaux de New York a donc repris de plus belle cet hiver.

Les Yankees ont en effet réagi à la mise sous contrat de Crawford par les Red Sox en bonifiant d'un an leur offre à Lee. Ils avaient initialement offert 140 millions pour six ans à l'artilleur, mais ils auraient ajouté une septième année à cet offre à la suite de l'annonce. On ignore toutefois pour l'instant s'ils ont aussi ajouté des millions à leur offre.

La signature de Crawford enlève des munitions aux Yankees dans le cas où Lee déclinerait leur offre. «Je suis plutôt restreint dans mes mouvements», a déclaré le DG de l'équipe, Brian Cashman, qui va maintenant tout tenter pour mettre la main sur le gaucher.

L'agent de Lee a d'ailleurs quitté les assises du baseball avec l'offre de Cashman en poche pour la soumettre à son client, chez lui, en Arkansas. L'attente risque d'être longue pour Cashman. Il a avoué se sentir «comme Hannibal Lester dans sa camisole de force» pendant qu'il attend la réponse de Lee.

L'extorqueur

Si j'étais un joueur, je rêverais d'être représenté par Scott Boras, qui est sans aucun doute le meilleur agent du sport professionnel. Au fil des ans, il a obtenu des contrat faramineux à nombre de joueurs tels que Greg Maddux, Kevin Brown, Alex Rodriguez, Carlos Beltran, Derek Lowe, Johnny Damon, Éric Gagné, Daisuke Matsuzaka, J.D. Drew, Barry Zito, Mark Teixeira, Manny Ramirez, Matt Holliday, Jayson Werth, etc.

Par contre, si j'étais directeur gérant d'une équipe, je craindrais Boras comme la peste.

Un excellent portrait de l'agent par Ben McGrath, du New Yorker, intitulé The Extortionist.

À l'an prochain

Malheureusement, on a appris, hier, que Jacques Doucet devra encore patienter avant de faire son entrée au Temple de la renommée du baseball. On lui a préféré la voix anglophone des Expos, Dave Van Horne. À ce sujet, deux papiers: celui de mon collègue David Courchesne et celui de Jeff Blair, du Globe and Mail.

Comme l'Océan Pacifique?

Steve Garvey, un des joueurs les plus populaires de l'histoire des Dodgers, a déclaré qu'il avait rassemblé un groupe d'investisseur et qu'il aimerait acheter l'équipe. «J'ai toujours rêvé de posséder une équipe», a-t-il déclaré. Si seulement c'était aussi simple, je serais propriétaire des Expos, puisque j'ai toujours rêvé de les acquérir.

Mais la situation à Los Angeles est tellement plus complexe que ça.

Les Dodgers ne sont pas à vendre, du moins pour le moment. Mais la situation pourrait changer éventuellement en raison du divorce épouvantable qui déchire actuellement, en pleine télé nationale, le couple du propriétaire Frank McCourt.

Pour le moment, celui-ci repousse tout acheteur potentiel comme Indiana Jones repousse les serpents avec sa torche. «Il y a plusieurs grands trésors que les gens voudraient acheter et les Dodgers en font partie», a déclaré un porte-parole de McCourt. «Mais comme la Mona Lisa et l'océan Pacifique, les Dodgers ne sont pas à vendre.»

À ranger parmi les citations de l'année!!!