Et bien c'est fait, les Giants de San Francisco sont champions du monde. Ils ont remporté, hier, la Série mondiale pour une première fois depuis qu'ils évoluent dans la ville californienne. Le dernier triomphe de l'équipe remontait à 1954, alors qu'elle évoluait à New York.

Bien sûr, cette victoire est partout dans la presse américaine ce matin. Vous avez le choix. Si vous désirez consulter les grands médias de San Francisco, rendez-vous sur la page des Giants au San Francisco Chronicle ou sur celle du San Francisco Examiner.

Vous voulez savoir comment Willie Mays a vécu la soirée d'hier? Allez lire l'article de John Shea, du SF Chronicle.

Sports Illustrated et ESPN offrent évidemment une couverture complète du triomphe des Giants.

Sur SI.com, Tom Verducci souligne que les Giants ont le personnel de lanceur pour répéter leurs exploits. Joe Posnanski, lui, souligne qu'il s'agit de la première victoire de San Francisco et que c'est tout ce qui préoccupait cette équipe. «Il ne s'agissait pas de 1954. Qui se préoccupe de 1954. Non, il s'agissait de San Francisco. Et San Francisco n'avait jamais remporté la Série mondiale».

Finalement, Ben Reiter analyse comment les lanceurs des Giants ont pu contenir les puissants frappeurs des Rangers.

Sur ESPN.com, Jerry Crasnick revient sur les performances de Tim Lincecum. À 26 ans, avec deux trophées Cy-Young et une bague de la Série mondiale, le jeune lanceur est déjà un géant, affirme Crasnick. Amy K. Nelson, elle, nous parle du joueur le plus utile de la Série mondiale, Edgar Renteria qui a produit le point gagnant, hier, grâce à un circuit de trois points en 7e manche. Un exploit qui a mis un baume sur une saison de misère de l'arrêt-court marquée par les blessures. A-t-il disputé son dernier match dans les majeures ?



Bye bye Randy... et Brad ?

Il semble que les Vikings du Minnesota trouvent toujours le moyen de se retrouver dans les médias pour les mauvaises raisons cette saison. D'abord, Brett Favre et ses photos «cochonnes» envoyées à Jenn Sterger. Maintenant, Randy Moss qui est libéré après avoir été acquis par l'équipe il y a moins d'un mois en échange d'un choix de troisième ronde au prochain repêchage.  

Le pire dans cette histoire, c'est qu'il semble que l'entraîneur-chef, Brad Childress, n'ait pas consulté ses supérieurs avant de libérer Moss, une décision qui pourrait bien lui coûter son job, explique Judd Zulgad, du StarTribune de Minneapolis. Vous pouvez aussi visionner une vidéo de la réaction des joueurs des Vikings à la libération de Moss sur le même site.

Un échange (celui de Moss) qui explose en pleine figure de Childress, affirme Don Banks, sur SI.com. Une erreur de jugement impardonnable, ajoute Kevin Seifert, sur ESPN.com.

Un simple incident au sujet d'un repas après l'entraînement pourrait-il être au coeur de toute l'affaire?

Édouard Carpentier (1926-2010)

La société québécoise a perdu un monument, hier, avec le décès d'Édouard Carpentier. Depuis la triste annonce, nous sommes des milliers à replonger dans nos souvenirs d'enfance parsemés de lutte et des acrobaties du Flying Frenchman.

À lire: les chroniques de mon collègue Réjean Tremblay et de Jean Dion, du Devoir.

Vous pouvez aussi vous rendre sur le site de l'ONF pour revoir le documentaire La lutte, réalisé par Claude Jutra, Claude Fournier, Michel Brault et Marcel Carrière en 1961.

Finalement, revoyez Édourad Carpentier en pleine action contre Killer Kowalski ou contre le Black Demon.



Court Marion, court !

Le cinéaste John Singleton présente ce soir le documentaire Marion Jones: Press Pause, dans le cadre de la prestigieuse série 30 for 30 du réseau ESPN . L'oeuvre semble avoir laissé sur sa faim certains critiques, dont celle du LA Times, qui déplore que la sprinteuse déchue, qui a passé six mois en prison pour avoir menti aux autorités fédérales américaines sur son usage de substances dopantes, ne s'explique pas sur les raisons qui l'ont poussée à recourir à des produits interdits.

Sur son blogue, le journaliste Alan Abrahamson, observateur de longue date du monde olympique, résume sa pensée de manière lapidaire. «La vérité: Marion Jones est une menteuse.»



Photo: Reuters

Randy Moss

Encore un peu plus de plaisir

Pour vous dégourdir un peu, aidez Thierry Henry à qualifier les Bleus... avec les mains.

Un panier incroyable de Jason Kidd, des Mavericks de Dallas, «sur le buzzer» et à 75 pieds pour mettre fin à la première demie du match du match de dimanche dernier contre les Clippers de Los Angeles.

On revient sur l'Halloween dans la NFL, mais cette fois, avec les cheerleaders ici et ici.

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Photo: AFP

Thierry Henry contrôle le ballon de la main avant sa passe décisive pour William Gallas.