Le salaire des arbitres de baseball
Quel est le salaire d’un arbitre dans les ligues majeures de baseball ?
Jean-François Noël
Réponse d’Alexandre Pratt
Comme dans d’autres métiers, le salaire varie selon l’expérience. Ça peut aller de 150 000 $ US à 450 000 $ US, avec une moyenne autour de 250 000 $ US.
La valeur du premier tour

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE
Alex Galchenyuk dans l’uniforme des Coyotes de l’Arizona
Dans la description d’un joueur de la LNH qui a quelques années d’expérience, on fait souvent allusion au fait qu’il a été un choix de premier tour. Une fois qu’un joueur a amorcé sa carrière, son rang de sélection est-il encore digne d’intérêt ? Est-ce que les équipes accordent tant d’importance à ce critère ?
Jean-François L’Heureux
Réponse de Simon-Olivier Lorange
Comme pour les présidents des États-Unis, les choix de premier tour de la LNH le restent toute leur vie. Il s’agit d’une étiquette difficile à arracher, à laquelle s’accrochent notamment les partisans, qui pourront rêver qu’un joueur de 29 ans retrouve la magie de ses 17 ans. Les dirigeants d’équipe, déduit-on en voyant certaines signatures, attachent une certaine importance à cette étiquette eux aussi, invoquant le « potentiel » de tel ou tel joueur en s’appuyant sur le fait que c’est un ancien choix de premier tour. En 2020 et en 2021, Alex Galchenyuk a signé des contrats avec les Sénateurs d’Ottawa et avec les Coyotes de l’Arizona. Même si son déclin était amorcé depuis longtemps, le communiqué officiel de l’équipe mentionnait chaque fois qu’il avait été le troisième choix du repêchage de 2012.
Le ruban des golfeurs

PHOTO PAUL ELLIS, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE
Justin Thomas
Pourquoi certains golfeurs, dont Justin Thomas et Scottie Scheffler, portent-ils un bandage ou un genre de ruban au bras gauche, à la hauteur du biceps ?
Michel Fecteau
Réponse d’Alexandre Pratt
C’est un Whoop, un capteur qui permet d’enregistrer des données sur la forme physique d’un joueur. Ça fonctionne sur le même principe qu’une montre connectée. Cet outil permet de suivre le sommeil, la récupération et l’effort cardiovasculaire. Le golfeur peut ensuite consulter les données sur une application sur son téléphone cellulaire.
Qui crie « out » ?

PHOTO LARS MOELLER, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS
Le joueur Marcelo Demoliner, du Brésil
Au tennis, il n’y a plus de juges de ligne. Qui, alors, appelle les « out » ou les filets au service ?
Claude Laurier
Réponse d’Alexandre Pratt
Un robot. Comment ça fonctionne ? Les juges de ligne ont été remplacés par un système informatique, le Hawk-Eye. Grâce à 18 caméras placées partout autour du terrain, le système peut reconnaître instantanément si une balle est en jeu ou non. Le résultat est communiqué automatiquement à l’aide d’une voix préenregistrée.
Les sels au banc

PHOTO JASON FRANSON, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE
Alex Tuch, avec les Golden Knights de Vegas en août 2020, respire des sels d’ammonium.
Que reniflent les joueurs de hockey sur le banc et qu’est-ce que ça leur procure ou apporte ?
Claudine Baillargeon
La réponse de Jean-François Téotonio
Il s’agit de petits sachets de sels d’ammonium, ou smelling salts en anglais. Les joueurs de la LNH – et de la NFL, notamment – s’en servent pour obtenir un bref gain d’adrénaline. Ils ont l’impression que ce regain d’énergie temporaire (on parle ici de quelques secondes) améliore leur performance sportive. Mais attention. Le sel d’ammoniaque a beau ne pas être illégal dans le sport professionnel, il n’est pas non plus prouvé qu’il a pour effet d’améliorer le rendement des athlètes. L’utilisation de ce produit chimique n’est d’ailleurs pas recommandée.
La docteure Christiane Ayotte, directrice du laboratoire de contrôle du dopage à l’INRS–Institut Armand-Frappier, a expliqué au Journal de Montréal, en 2019, que « ce n’est pas parce que ce n’est pas banni que c’est raisonnable ». « Quand on le respire, c’est tellement irritant qu’on a l’impression tout d’un coup d’être énergisé et notre cœur se met à battre rapidement, disait-elle. Par contre, ça irrite fortement les muqueuses du nez, de la gorge et des bronches. C’est une pratique archaïque qui survit dans le temps. Ça a l’air fou. » La pratique a été bannie de la LHJMQ en 2016, sous peine d’amende.