(Los Angeles) Le directeur général des Blue Jackets de Columbus, Jarmo Kekalainen, sait que si la saison se terminait aujourd’hui, son équipe aurait les meilleures chances de repêcher un hockeyeur au talent des plus exceptionnels.

Il est également parfaitement conscient que les chances restent plus élevées de ne pas gagner la loterie du repêchage de la LNH — et la chance de sélectionner Connor Bedard le 8 mai.

« Écoutez, il y a 25,5 % de chances pour l’équipe terminant dernière, mais il y a toujours 74,5 % de chances que non. C’est bien supérieur à 25,5, a déclaré Kekalainen.

« Mais nous verrons où cela nous mène. Où que ce soit, nous espérons pour le mieux. »

Alors que la course au record de points de la ligue était déjà jouée dès la mi-saison avec le type de saison des Bruins, la chasse au pire record reste à déterminer.

Les Blue Jackets sont « premiers » avec 51 points, suivi des Sharks de San Jose (53), des Blackhawks de Chicago (54) et des Ducks d’Anaheim (56).

Même si la moitié des 32 équipes ne participent pas aux séries, seules 11 sont éligibles à la loterie. Les règles mises en place en 2022 stipulent qu’une équipe peut gravir un maximum de 10 places.

Au cours des deux dernières années, l’équipe avec la pire fiche a gagné à la loterie, mais ce n’est souvent pas le cas. En 2012, les Blue Jackets ont eu le pire bilan et ont perdu le premier choix au profit des Oilers d’Edmonton.

Cependant, la dernière chose que les entraîneurs en bas du classement veulent entendre, ce sont les probabilités à la loterie — surtout si vous êtes Dallas Eakins, qui est dans la dernière année de son contrat avec les Ducks.

« Nous voulons voir du développement et des progrès chaque soir, a déclaré Eakins, qui en est à sa quatrième saison avec les Ducks. Nous ne sommes pas les Bruins en ce moment. C’est pourquoi nous devons être parfaits pour avoir des chances de remporter un match.

« Je ne comprends pas la loterie, pour être honnête avec vous. Finir tout en bas ne garantit rien. J’ai vu des équipes perdre à la loterie et se retrouver avec le meilleur joueur du repêchage. »

L’entraîneur des Sharks, David Quinn, est d’accord avec l’analyse d’Eakins. Et il connaît plus que jamais les rouages de la loterie en tant qu’entraîneur de la LNH et en université.

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L’entraîneur-chef des Sharks, David Quinn

Quinn était avec les Rangers de New York lorsqu’ils en ont profité en 2020. Il a également entraîné Jack Eichel à l’Université de Boston lorsque Eichel a été le deuxième choix du repêchage de 2015 par les Sabres de Buffalo — après que les Oilers aient remporté la loterie et sélectionné Connor McDavid.

« Lorsque vous êtes dans la situation dans laquelle se trouvaient les Oilers et les Sabres à l’époque et dans laquelle nous nous trouvons en ce moment, les gens prêtent attention pour diverses raisons, a-t-il déclaré. À l’époque, c’était Eichel et McDavid. Il était assez clair que McDavid serait le premier choix, mais Jack Eichel allait obtenir un sacré prix de consolation. »

Personne ne s’attendait à ce que les Blue Jackets aient le pire dossier de la ligue après avoir fait l’un des plus gros coups l’an dernier en embauchant Johnny Gaudreau. Mais après avoir eu l’un des taux de blessures les plus élevés cette saison, ils ont dû consacrer la majeure partie de la saison à évaluer leur avenir.

Les Blue Jackets, ont subi un coup dur cette semaine lorsque l’attaquant Patrik Laine s’est blessé au triceps à l’entraînement. Le gardien de but Elvis Merzlikins est également absent, actuellement en Lettonie pour être avec sa famille après que sa grand-mère soit tombée gravement malade.

« Si vous avez 13 joueurs blessés comme nous l’avons fait à un moment donné, il est difficile de s’attendre à gagner », a déclaré Kekalainen.

Les Blackhawks et les Sharks sont passés en mode liquidation pour améliorer leurs chances à la loterie. Les Blackhawks ont envoyé Patrick Kane aux Rangers, tandis que les Sharks ont échangé Timo Meier au Devils du New Jersey.

Les Coyotes de l’Arizona étaient près des trois dernières places pendant la majeure partie de la saison, mais une séquence de 6-1-3 au cours des 10 derniers matchs les ont amenés à 66 points, à égalité pour le sixième plus bas total de points dans le circuit.

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Le directeur général des Coyoyes, Bill Armstrong et l’entraîneur-chef de l’équipe, André Tourigny

Les chances des Coyotes de repêcher parmi le top 3 ont beaucoup diminué, mais le DG Bill Armstrong est serein à ce sujet.

« Comme directeur général, vous ne voulez jamais étouffer l’esprit combatif de votre équipe. Donc vous devez apprécier ce que vous vivez et à quel point votre équipe se bat, a-t-il déclaré.

« J’ai vécu beaucoup de repêchages. Peu importe à quel rang vous vous retrouvez, il faut faire les bons choix. »