Une grosse cuvée aujourd’hui. Ce qui signifie qu’il y a plus de place pour vos prochaines questions !

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Le perdant chanceux

Au tennis, comment est désigné le lucky loser lorsqu’un joueur déclare forfait pour le tableau principal ? Plus d’un joueur aura perdu lors des qualifications. Pourquoi l’un plutôt qu’un autre est-il désigné ?

Lucie St-Arneault

Réponse de Nicholas Richard :

Le ou les lucky losers sont choisis en fonction des joueurs qui se sont rendus à la dernière phase des qualifications. Le joueur le mieux classé parmi ceux qui ont perdu au dernier tour est favorisé. S’il y a un besoin supplémentaire, le nom des joueurs qui détiennent un classement est tiré au hasard. Ainsi, un joueur peut-être moins bien classé qu’un autre pourrait prendre place dans le tableau principal, en raison du hasard.

Les fameuses considérations futures

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Sean Monahan durant un match du Canadien contre les Penguins de Pittsburgh le 12 novembre dernier

Connaîtrons-nous un jour les considérations futures qui ont été données entre les Flames de Calgary et le Canadien dans deux échanges récents ? En mars dernier, Michael McNiven a été échangé aux Flames contre des considérations futures. Puis, en août, Sean Monahan a été échangé au CH contre des considérations futures. Pourquoi ne pas avoir juste dit que Monahan était la compensation pour McNiven ?

S. Adrien Cormier

Réponse de Simon-Olivier Lorange :

Quand on annonce des « considérations futures », c’est une manière polie de dire qu’une équipe n’obtiendra rien pour le ou les joueurs qu’elle cède, puisqu’un directeur général en accommode un autre. Les deux transactions que vous évoquez n’ont aucun lien entre elles, mais elles illustrent bien deux situations, soit celle d’un joueur marginal et celle d’un haut salarié. McNiven, gardien des ligues mineures, n’avait plus de place dans l’organisation du Canadien et se destinait probablement à l’ECHL. Il n’a appartenu aux Flames que pendant trois semaines avant d’être échangé aux Sénateurs d’Ottawa pour les mêmes « considérations futures ». Quant à Monahan, les Flames voulaient se débarrasser de son lourd contrat. Le DG Kent Hughes s’est fait un plaisir de les aider, mais ça leur a coûté un choix de premier tour.

Qui paie quoi ?

Lorsque les joueurs sont à l’extérieur, sont-ils nourris et logés ?

Louise Belec

Réponse de Simon-Olivier Lorange :

Ces éléments sont prévus par la convention collective unissant les joueurs à la Ligue. Les équipes ont la responsabilité de loger leurs joueurs – de la même manière qu’un travailleur dit « ordinaire » ne paiera probablement pas pour son hébergement sur la route. Pour les repas, une indemnité quotidienne est versée. Lorsque la présente convention collective a été signée en janvier 2013, cette allocation quotidienne a été fixée à 100 $ par joueur, somme indexée chaque année selon l’indice des prix à la consommation américain.

Ramassez le bâton brisé !

PHOTO PERRY NELSON, ARCHIVES USA TODAY SPORTS

Nikita Kucherov (86), du Lightning de Tampa Bay, brise son bâton durant un match contre les Islanders de New York en septembre 2020.

Avec quatre « hommes zébrés » sur la glace, pourquoi ne pas ramasser les bâtons brisés et ainsi éviter blessures et accidents ?

Jean-Pierre Laberge

Réponse de Guillaume Lefrançois :

Cet enjeu relève en fait du bon jugement des officiels. Ils ne cesseront pas de suivre l’action simplement pour aller récupérer un bâton qui traîne. Par contre, s’il y a un dégagement, l’arbitre derrière le jeu, en rattrapant l’action, peut bien faire un détour et ramasser une crosse brisée.

« C’est un enjeu de sécurité, autant pour l’officiel que pour les joueurs », souligne Stéphane Auger, ancien arbitre, maintenant analyste à TVA Sports. On se souviendra d’ailleurs de la lourde chute de Brendan Gallagher dans la bande, le 22 octobre dernier contre Dallas, après que le petit ailier droit eut posé le patin sur un bâton brisé.

Regardez la séquence

Les pubs bougent !

PHOTO DAVID KIROUAC, USA TODAY SPORTS

Il y a des publicités statiques sur les bandes du Centre Bell, que les spectateurs sur place voient.

Lorsqu’on regarde un match de hockey, on voit des publicités qui changent fréquemment. On suppose qu’il n’en est pas ainsi à l’aréna. Pouvez-vous expliquer comment tout cela fonctionne ?

André Rivest

Réponse de Katherine Harvey-Pinard :

Les bandes de patinoire numériques (Digitally Enhanced Dasherboards), instaurées dans toute la Ligue nationale en octobre, utilisent l’intelligence artificielle. Comme vous vous en doutez, il y a une publicité statique sur les bandes du Centre Bell, que les spectateurs sur place voient. La nouvelle technologie permet maintenant de l’effacer et de la remplacer virtuellement pour la télévision. Selon un article du réseau ESPN publié le 3 octobre, il y a cinq zones différentes qui peuvent être vendues aux commanditaires, une derrière les deux filets et une dans chacune des trois zones. Au total, 120 publicités de 30 secondes sont programmées pour chaque match. Cette nouvelle technologie fait d’ailleurs en sorte que chaque équipe peut désormais vendre des publicités lors de ses voyages à l’étranger ; ainsi, un téléspectateur québécois ne voit que des publicités d’entreprises du Québec, même si le Canadien joue à Pittsburgh, par exemple.

D’où vient la voix ?

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Félix Auger-Aliassime au stade IGA en août dernier

J’ai eu la chance d’assister à une victoire de Félix Auger-Aliassime au stade IGA, mais j’ai remarqué que les juges de ligne qu’on voit habituellement près des chasseurs de balles en fond de terrain ne s’y trouvaient pas. On entendait bien les appels de balles hors ligne, mais je n’ai pas réussi à repérer où les juges de ligne étaient positionnés. Ont-ils été tout simplement remplacés par le système de reprise vidéo ?

Bruno Choquette

Réponse de Nicholas Richard :

Votre œil ne vous a pas trompé. En effet, dans la majorité des tournois d’importance, comme c’est le cas à Montréal, les courts centraux sont équipés du système Hawk-Eye, qui remplace ultimement les juges de ligne. Même si ça écarte des ressources humaines, ce système est plus fiable et moins faillible. La voix que vous entendiez était enregistrée et émettait le OUT lorsque la balle tombait à l’extérieur.