La Fondation de l’athlète d’excellence du Québec n’est plus. Place à la Fondation Aléo. Avec sa nouvelle image de marque, la Fondation souhaite aller encore plus loin dans l’aide et le soutien fournis aux athlètes.

« Notre nom était excessivement long et à part les employés, il n’y a pas beaucoup de gens qui étaient capables de le dire comme il faut du début à la fin sans se tromper », explique la directrice générale d’Aléo, Patricia Demers, au sujet de l’ancien nom de la Fondation. En ajoutant que « ça ne décrivait pas exactement qui on est et ce qu’on fait ».

Avec Aléo, dans le sens « d’aller plus haut », la Fondation souhaite « propulser l’athlète au-delà du sport ».

Mme Demers insiste sur le fait que la Fondation Aléo est un mouvement « proactif, positif, qualitatif et qui fournit de l’inspiration à plusieurs personnes ».

PHOTO KARENE-ISABELLE JEAN-BAPTISTE, COLLABORATION SPÉCIALE

La Fondation de l’athlète d’excellence du Québec devient la Fondation Aléo.

Elle qualifie ce changement de « plus gros projet depuis [son] arrivée à la Fondation il y a 12 ans », et ajoute que « le nom est facile, on va s’en rappeler et le jeu de mots est intéressant et inspirant. On pense que nos boursiers vont se l’approprier et s’identifier à ça. On pense que les partenaires actuels et potentiels vont trouver ça stimulant. »

Le but d’Aléo reste d’aider les athlètes méritants à avoir une vie équilibrée. Mme Demers note qu’elle veut continuer à soutenir les boursiers sur les plans financier et scolaire, en plus de les aider à faire la transition vers une carrière de manière « harmonieuse et épanouie ».

Deux nouveaux chantiers

Pour y parvenir, la Fondation Aléo a déjà mis en branle deux projets qui se concrétiseront au cours des prochains mois.

D’abord, avec « Accès nouvelle génération », la Fondation souhaite mettre en place un programme de bourses destiné aux jeunes qui souhaitent faire partie d’un programme sportif de haut niveau.

Ainsi, un jeune qui voudrait faire partie d’une équipe provinciale, mais dont la famille n’a pas les moyens financiers de se le permettre, pourrait être épaulé par la Fondation.

« Notre but avec ce programme serait d’être en amont », soutient Mme Demers. Auparavant, les athlètes méritants faisaient déjà partie des programmes élites. Avec cette nouvelle initiative, la Fondation Aléo permettra aux jeunes d’intégrer ces équipes.

On a de grandes ambitions pour ce programme, parce qu’on pense qu’il y a beaucoup de jeunes talentueux qui pourraient avoir accès à la haute performance, mais qui ne l’ont pas.

Patricia Demers, directrice générale d’Aléo

Ensuite, avec « Donner au suivant », la Fondation souhaite bâtir des ponts entre le passé et l’avenir en allant chercher l’aide d’anciens boursiers.

Avec la première étape du projet, la Fondation souhaite convaincre d’anciens boursiers universitaires de s’engager pour cinq ans à raison de 1000 $ par année pour soutenir et mentorer l’excellence sportive de demain.

Un nouvel élan, donc, pour cette fondation qui a eu un impact déterminant dans le développement sportif du Québec. La directrice générale est convaincue que ce renouveau continuera de faire la différence : « Je pense qu’on a réussi un tour de force et j’ai hâte de voir comment ça va se déployer. »