Notre dernière livrée de réponses pour Le Club. On ne prend pas de répit cet été, tant qu’il y aura des employés qui ne sont pas en vacances !

Écrivez-nous

De quel côté ?

Est-ce que les gauchers au soccer attirent plus l’attention ou sont-ils si rares que cela en fait des joueurs plus populaires ou convoités (Messi, Griezmann, Salah, Maradona, etc.) ?

Martin Levac

Réponse de Jean-François Téotonio :

Il y a un certain avantage à frapper du pied gauche au soccer. Puisque plus de 80 % des joueurs sont droitiers, les joueurs gauchers amènent un degré d’imprévisibilité non négligeable. Les gauchers ne constituent que 10 % de la population mondiale. Mais chez les joueurs de soccer professionnels, la proportion monte à environ 20 %. On peut penser qu’ils sont donc, comme vous le proposez, plus convoités. Ou alors que certains d’entre eux ont forcé leur ambidextrie. La première hypothèse me semble plus probable.

La gaucherie de Lionel Messi n’est pas le seul gage de son succès, évidemment. Mais il est vrai que les joueurs gauchers sont surreprésentés sur l’échiquier des meilleurs joueurs de l’histoire. Vous en avez nommé. Il y a aussi eu Johan Cruyff, Ryan Giggs, Alfredo Di Stefano, notamment. Actuellement, on parle de Riyad Mahrez, Erling Haaland, Kai Havertz ou Bukayo Saka, parmi d’autres.

La célébration de trop

Au football, les joueurs célèbrent souvent de façon ostentatoire après un bon jeu. Je constate qu’en plus des high-fives, il se donne beaucoup de coups d’épaule, de chocs des casques et surtout de tapes quasi violentes à la tête au cours de ces célébrations. Il me semble que, à force de faire ça à répétition, les joueurs jouent avec leur santé à la longue, non ? Y a-t-il des instances dans les ligues qui se sont déjà penchées sur les potentielles conséquences négatives de ces pratiques ?

Philippe Dubé

Réponse de Miguel Bujold :

Effectivement, à une certaine époque, on voyait souvent des célébrations comme vous les décrivez, notamment les claques sur la tête. Mais on voit de plus en plus rarement ce genre de célébrations, probablement parce que les joueurs comprennent que c’est inutile et dangereux. Il serait très difficile d’analyser les répercussions de ce genre de célébrations puisqu’il serait impossible de savoir si ce sont les célébrations ou le jeu en tant que tel qui serait à l’origine des conséquences négatives dont vous parlez.

Une paie bien méritée

Quel est le salaire moyen d’un arbitre et d’un juge de ligne dans la LNH ? Et tant qu’à y être, quelle est la comparaison avec d’autres sports ?

André Demers

Réponse d’Alexandre Pratt :

Le salaire varie considérablement selon les années de service. Selon la convention collective, pour un arbitre recrue, c’est 213 142 $. Pour un vétéran de 16 saisons, c’est 465 919 $. Il est possible d’augmenter ses revenus en officiant pendant les séries éliminatoires. Le salaire de base des juges de ligne, lui, se situait entre 137 845 $ et 284 904 $. Ce sont des salaires comparables à ceux de la NBA, de la NFL et des ligues majeures de baseball.

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Les salaires des arbitres et des juges de ligne dans la LNH sont comparables à ceux de la NBA, de la NFL et des ligues majeures de baseball.

Silence radio chez les Expos

Depuis le refus du concept d’une garde partagée des Rays par Montréal et Tampa, c’est le silence radio pour la suite des choses. Si Montréal a une passion aussi légendaire que Jackie Robinson pour le baseball, n’y aurait-il pas lieu d’envisager de faire renaître les Royaux plutôt que les Expos ? […] À long terme, ne serait-ce pas la meilleure étape pour corriger la gaffe de vision à court terme d’avoir laissé partir les Expos ? Ne serait-il pas plus facile d’obtenir une franchise des ligues mineures qu’un grand club ?

Jean-François L’Heureux

Réponse d’Alexandre Pratt :

Contrairement à l’idée reçue, il y a un engouement pour le baseball au Québec. Les inscriptions cet été atteignent même leur plus haut niveau depuis les années 1990. Le moment est propice pour l’implantation d’une équipe de calibre AAA dans la région de Montréal. Le problème ? Le stade. La location du Stade olympique plomberait les finances de l’équipe. Et il n’existe aucune autre solution de rechange dans la région métropolitaine. Les propriétaires devraient construire un nouveau stade. Pas impossible, mais peu probable à moyen terme.