Lorsque les Patriots ont échangé Drew Bledsoe pour laisser la place à Tom Brady, j’ai affirmé qu’il s’agissait probablement d’un des pires échanges de l’histoire du sport.

Mathieu Marcil

Jeune étudiant en éducation physique en 1977, je me trouvais bien connaisseur en matière de hockey. Informé du choix de Mike Bossy en première ronde du repêchage de la LNH par les Islanders, j’avais dit à un collègue partisan du National de Laval : “Ils ont fait une erreur. Bossy va se rendre compte que ça va vite dans la LNH et que les buts ne se comptent pas aussi facilement que dans la LHJMQ.” On connaît la suite. Bossy a marqué 53 buts à sa première saison et est encore à ce jour le seul joueur à avoir marqué plus de 50 buts pendant 9 saisons consécutives. Mes excuses, monsieur Bossy.

Guy Régnier

PHOTO ARCHIVES UPI

Michael Bossy (22)

En 1973, j’avais 14 ans et j’avais eu la permission d’aller voir au Forum la retransmission en circuit fermé du combat entre George Foreman et mon favori, le champion Joe Frazier, qui avait lieu à Kingston, en Jamaïque. Je disais à tout le monde que Smoking Joe ne ferait qu’une bouchée du jeune Foreman. Dans un Forum bondé, j’ai vu le gros George envoyer Frazier six fois au tapis en deux rounds, une des pires volées que j’ai vues dans ma vie. Je me revois encore assis sur mon siège après le combat, bouche bée, j’en pleurais presque !

Yves Lachance

(Re)voyez ce combat Foreman-Frazier (en anglais)

Durant la saison 2008-2009 du Canadien, j’ai décidé de me faire plaisir et de m’acheter un chandail d’un des joueurs de l’équipe. J’ai opté pour un joueur qui me semblait à la fois sympathique et voué à un avenir certain avec le CH, Mike Komisarek. Je savais qu’il devenait joueur autonome sans restrictions, mais j’ai toujours su qu’il allait signer un contrat à long terme avec le Canadien. Je suis tombé de haut en apprenant qu’il avait signé à Toronto et que Montréal n’avait rien fait pour le retenir. J’ai porté mon chandail trois ou quatre fois. J’ai suivi de loin sa carrière, mais la suite des choses a donné raison à la direction du Canadien. Bref, je n’ai pas postulé pour remplacer Marc Bergevin !

Vincent Poirier

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Mike Komisarek

Début 2017, Roger Federer fait un retour après plus de cinq mois d’absence sur le circuit de l’ATP. Il n’était même plus dans le top 10. Au début des Internationaux d’Australie, j’ai prédit qu’il ne gagnerait plus de tournoi du Grand Chelem. Et revoilà Roger : il bat Berdych, Nishikori, Wawrinka et finalement Nadal en finale dans un duel de cinq manches de 3 h 37. Je ne ferai plus de prédiction contre Roger.

Alain Girard

PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE

Roger Federer

Je croyais que Scott Gomez et Brian Gionta seraient des bons choix pour Montréal… doux Jésus que j’étais loin de la vérité.

Mathieu Laplante-Goulet

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Scott Gomez et Brian Gionta

En janvier 2008, lors des Internationaux d’Australie, j’ai osé dire au journaliste de La Presse Michel Blanchard que Novak Djokovic n’aurait pas une grande carrière, car il lui arrivait souvent à cette époque d’abandonner en cours de match. On n’avait pas encore trouvé son allergie au gluten. Voilà comment j’ai fait un fou de moi.

Frank Vallée

PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Novak Djokovic

En 1996, j’avais gagé sur la victoire de Greg Norman, qui menait par six coups après trois rondes au Tournoi des Maîtres. J’ai le sentiment d’être comme un économiste ou un météorologue : meilleur pour expliquer le passé que pour prédire l’avenir.

Jacques Morin

PHOTO DAVE MARTIN, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Greg Norman et Nick Faldo

En avril 2017, accompagné de ma femme, je suis allé à Vegas pour quelques jours. C’était au moment où l’équipe de la LNH commençait à vendre des vêtements avec le logo des Golden Knights. Après avoir vu l’emplacement de l’aréna (derrière un hôtel sur la Strip), en constatant la belle température, en comprenant qu’il y a 1001 spectacles intéressants dans la ville, et en allant voir un match des séries du Canadien contre les Rangers à 16 h dans un resto vide, je me suis tourné vers ma femme et je lui ai dit : “La LNH, ça ne marchera pas ici.” Oups !

Charles Thivierge

PHOTO GARY A. VASQUEZ, ARCHIVES USA TODAY SPORTS

Un match des Golden Knights

Avant la Coupe du monde de soccer de 1998, j’avais prédit que l’Espagne serait l’équipe à suivre. Elle a commencé le tournoi tout croche et n’a même pas passé le premier tour…

Philippe Cousineau