(Los Angeles) Le 26 janvier 2020, le monde du sport apprenait, avec stupéfaction et douleur, la mort accidentelle de Kobe Bryant, idole des Lakers de Los Angeles qui par son destin tragique accédait subitement au statut de légende. Un an après, l’émotion reste vive.

À Los Angeles, c’est au fleurissement des fresques murales à l’effigie du héros local que se mesurent les hommages rendus depuis un an. Un groupe de coureurs a même pris l’habitude, tous les lundis, de courir symboliquement le long d’une trentaine de murals se trouvant dans la périphérie du Staples Center, sur 8,24 miles, les deux numéros de maillot de l’idole défunte.

« Beaucoup de gens me crient “Kobe pour toujours ! ” et me remercient », témoigne ainsi à l’AFP Tehrell Porter, l’artiste de rue à l’œuvre sur le mur d’une usine textile de Los Angeles.

Selon le site Kobemural.com, qui recense le nombre de fresques créées depuis un an et les localise, on en compte 321 aux États-Unis, dont 246 en Californie du sud, et 113 autres dans plus de 30 pays, d’Ouganda en Haïti en passant par la France. Preuve que la mémoire de Kobe est vive dans les rues du monde entier.

A l’échelle de la NBA, honneur lui sera rendu en mai pour son intronisation au Temple de la renommée, en présence de ses trois autres filles et de sa veuve Vanessa, qui aura elle vécu un an entre deuil et poursuites judiciaires.