Une fois de plus, c’est un plaisir de lire vos suggestions à notre Mauvaise conduite de la semaine. Voici quelques-unes de vos réponses.

Le Super Bowl LIV en 2020 à Miami ! Chiefs-49ers (mon équipe depuis 40 ans) ! Victoire des Chiefs avec le nouveau prodige Patrick Mahomes ! Déçu, certes, de la performance de mon équipe, mais très heureux pour Laurent Duvernay-Tardif ! Premier Québécois d’origine à gagner un Super Bowl.

François Savoie

Mes « Nordiques » lors de la victoire de la Coupe Stanley (en 2001) et voir Raymond Bourque recevoir le trophée des mains de Joe Sakic. Juste à l’écrire, j’en ai encore des frissons. Ensuite, oui, le premier match contre les Russes au Forum en 1972 et tous les matchs en Russie pour voir Paul Henderson marquer ses buts gagnants !

Jean Renaud

M. Brunet,

Je partage votre opinion à propos de l’importance et de l’ironie des victoires de Jesse Owens. Connaissez-vous le roman L’été de cristal, de Philip Kerr ? Vous y trouverez une description de la course de Jesse Owens ainsi qu’un tableau éloquent du contexte historique de l’évènement tel que vous l’évoquez. C’est un roman noir historique. En voici un petit extrait trouvé sur l’internet :

PHOTO ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Le sprinteur Jesse Owens, en août 1934, lors de l’épreuve du 200 m durant les Jeux olympiques de Berlin

« Jesse Owens, après un départ foudroyant, se détacha nettement dans les 30 premiers mètres. La bourgeoisie était de nouveau debout. Elle avait eu tort, pensai-je, de décrire Owens comme une gazelle. À voir avec quelle grâce le Noir accélérait peu à peu sa course, ridiculisant du même coup toutes les théories foireuses sur la supériorité aryenne, je me dis qu’Owens n’était rien d’autre qu’un Homme. Courir de la sorte donnait un sens à l’humanité entière, et si une race supérieure devait exister, elle ne pourrait certainement pas exclure de ses rangs un individu comme Owens. »

Et merci pour votre travail passionné !

Alain Lefebvre

Le choix de Mathias Brunet est imbattable : Jesse Owens en 1936 à Berlin, tant pour les performances sportives que pour le contexte. Un autre très beau moment que l’on peut facilement revoir sur YouTube, c’est l’hommage de Billy Crystal à son bon ami Muhammad Ali lors des funérailles de ce dernier. Un grand imitateur et artiste de religion juive qui honore un grand sportif et grand homme de religion musulmane. De l’entendre parler de leur amitié, imiter Ali et Howard Cosell en nous rappelant le « Rumble in the Jungle » de 1974 en Afrique, c’est aussi drôle que touchant pour ceux qui ont connu les protagonistes de l’époque. Ça doit être à peu près aussi bon que d’y assister en personne.

Donald St-Pierre

Le premier Grand Prix gagné par Gilles Villeneuve à l’île Notre-Dame.

Philippe Derome

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Bruny Surin (au centre) et ses coéquipiers du relais canadien, après leur victoire aux Jeux olympiques d’Atlanta, en 1996

Sans aucun doute le 4 x 100 m hommes aux Jeux d’Atlanta en 1996. Une victoire canadienne (et défaite américaine) historique.

Claude Giroux

J’aurais aimé être au Stade de France le 12 juillet 1998 pour la finale de la Coupe du monde. J’étais déjà en France à l’époque pour mes études et j’ai pu vivre pleinement toutes les étapes menant à cette finale : le doute entourant le sélectionneur Aimé Jacquet, les critiques sur l’attaque de la France, les Français qui râlent qu’il est impossible d’obtenir des billets, les difficiles matchs préparatoires… Et au fur et à mesure que la compétition avançait, l’équipe de France trouvait le moyen de gagner. Le golden goal de Blanc en 16es de finale, les deux buts de Thuram contre la Croatie en demi-finale, pour d’abord réparer sa gaffe puis donner la victoire à son équipe, l’air penseur. Finalement, cette finale rêvée contre le Brésil de Ronaldo, dans un magnifique stade ultramoderne. J’aurais été stressé jusqu’au premier but de Zidane, magnifique, puis j’aurais crié ma vie lors du deuxième. Voir le joueur avec le meilleur contrôle du ballon au monde démolir le Brésil avec sa tête a un je-ne-sais-quoi qui rend l’histoire encore plus incroyable. Et je ne sais pas combien de tournées j’aurais payées à mes voisins de siège après le troisième but, celui d’Emmanuel Petit, mais ce n’est pas moi qui aurais conduit le métro pour aller faire le party sur les Champs-Élysées !

Vincent Laniel

C’est certain que j’aurais aimé assister à un des matchs de la Série du siècle en 1972. Nous en avions d’ailleurs regardé un dans la classe de mathématiques par un bel après-midi de septembre, mais à cette époque, je n’avais que 11 ans, je ne pouvais pas planifier une telle sortie. Par contre, je ne comprends pas encore pourquoi, en 1976 lors des Jeux olympiques, alors que cet été-là j’avais 15 ans, je n’ai assisté à aucune compétition. Mon rêve aurait été de voir gagner Nadia Comaneci. À cette époque, je correspondais avec une Française de la banlieue de Paris et elle me trouvait chanceuse d’être à Montréal pour vivre ça. Je ne lui ai jamais avoué mon inertie. Petit regret de jeunesse.

Carole Racette

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Le 24 juin dernier, Artturi Lehkonen a propulsé le Canadien de Montréal en finale de la Coupe Stanley, après avoir inscrit le but gagnant lors du sixième match de la série contre les Golden Knights de Vegas.

En pleine COVID-19, victoire en prolongation contre Vegas ! Vingt-huit ans après sa dernière présence en finale, le Canadien fait un retour avec cette victoire. Artturi Lehkonen est le héros de la quatrième victoire du Tricolore. Du bonheur, tout simplement !

Benoit Rivard

Le septième match de la Série du siècle. Par contre, j’ai assisté au match inaugural des Expos, en 1969… 

Pierre Martin

J’aurais aimé être sur place et voir le but de Paul Henderson contre les Russes lors du huitième match de la Série du siècle en 1972 !

Stephan Mathieu

PHOTO REESE STRICKLAND, USA TODAY SPORTS

Aperçu du terrain de baseball construit à Dyersville, en Iowa, afin d’accueillir un match opposant les White Sox de Chicago aux Yankees de New York

Ça s’est produit en août de cette année, une partie où le rêve a côtoyé la réalité : la partie entre les White Sox de Chicago et les Yankees de New York sur le terrain créé pour le film Field of Dreams en Iowa. Un moment magique. Ils l’ont construit et ils sont venus !

Raymond Cloutier

Pour moi, le match Angleterre-Argentine à la Coupe du monde 1986 est vraiment un évènement unique. Les deux buts mythiques de Maradona avec pour toile de fond la guerre des Malouines qui était loin d’être oubliée. C’est peut-être le match le plus célèbre de l’histoire sur la planète.

Robert Gamache

Belmont Stake, 1973, dernière course de la triple couronne où Secretariat, conduit par Ron Turcotte et entraîné par Lucien Laurin (natif de Joliette), avait survolé la piste telle une fusée, une course à voir et revoir. Une domination totale qui ne sera jamais égalée.

Richard Giard