(Los Angeles) Katie Ledecky a réalisé la meilleure performance mondiale sur 200 m nage libre vendredi aux Pro Swim Series à Mission Viejo, en Californie, d’où Caeleb Dressel est reparti avec deux victoires, mais aussi quelques réglages à effectuer en vue des Jeux de Tokyo.

Quintuple médaillée d’or olympique, Ledecky a nagé en 1 : 54,40. Soit 3/10e de mieux que l’ancien temps référence en 2021 de la Chinoise Yang Junxuan, réussi le mois dernier.

« Je suis très heureuse de cette marque, je me sens bien vis-à-vis de ce que j’accomplis à l’entraînement. C’est agréable de voir que ça commence à payer », a-t-elle déclaré.

Dressel, qui a glané 13 titres mondiaux depuis qu’il a remporté deux médailles d’or olympiques en relais (4x100 m, 4x400 m) à Rio en 2016, s’est lui imposé sur 100 m papillon – distance dont il détient le record du monde et dont il est double champion du monde en titre – en 51 sec 61/100e.

Il a aussi remporté le 200 m nage libre (47,57), lors de la deuxième journée de cette nouvelle compétition préparatoire aux sélections olympiques américaines qui auront lieu à Omaha en juin.

PHOTO ASHLEY LANDIS, ASSOCIATED PRESS

Caeleb Dressel

Bien que Dressel ait jugé son 100 m papillon « pas très bon », il s’est voulu confiant quant à sa marge de progression en vue de ces prochaines échéances. « Je pense que techniquement ça allait assez bien. Physiquement, ça ne m’a pas fait si mal que ça, ce qui est un signe que j’aurais dû faire en sorte que ça fasse plus mal et donc aller plus vite. »

« Il s’agit juste de faire des courses en ce moment. C’est la chose la plus importante, ne pas chercher à faire un temps », a-t-il néanmoins relativisé.

Dressel a ajouté n’avoir pas eu de mal à se mettre en jambes pour les finales courues dans la session du matin, afin de coller au calendrier prévu à Tokyo, où le format sera inversé par rapport aux habituelles séries du matin et finales du soir.

« Vous vous habituez à ce que le soleil se couche et que vous soyez en mode finale, à vous mettre dans cet état d’esprit… Mais ce changement n’est pas aussi bizarre que je le pensais à la fois mentalement et physiquement. Une finale est une finale et l’heure de la journée n’a pas d’importance », a-t-il résumé.