Citant « un nombre important de défaillances dans l’organisation et la tenue des courses, incluant notamment des problèmes opérationnels, de logistique et de sécurité », l’entreprise a fait savoir par communiqué qu’elle mettait fin à sa commandite, en place depuis 17 années consécutives. Le prochain marathon doit avoir lieu les 19 et 20 septembre.

Joint par téléphone, le responsable des communications de Lassonde n’a pas voulu donner plus de détails sur les « défaillances » évoquées. Lassonde a indiqué avoir rencontré les organisateurs « à maintes reprises » pour s’assurer que l’événement soit « à la hauteur des normes de l’industrie » et « conforme à son entente de commandite ».

L’édition 2019 avait connu plusieurs problèmes, et s’était soldée par la mort d’un coureur et des retards en raison du manque d’effectifs. Le directeur de la course avait démissionné peu après la tenue de l’événement.

La porte-parole du Cabinet de la mairesse de Montréal a dit à La Presse que les organisateurs étaient « sous surveillance ».

« Lorsque nous avons renouvelé le permis d’occupation pour la tenue du marathon en 2020, nous avions indiqué très clairement que des critères précis devaient être améliorés, a-t-elle répondu. Nous sommes donc très déçus de voir que la première communication faite aux participants contenait des fautes de français et d’apprendre qu’un commanditaire se retirait. Nous nous attendons à mieux des promoteurs qui tiennent des événements sur le territoire de l’île de Montréal. »

Un courriel signé par le nouveau directeur général de l’événement, Eddy Afram, a été envoyé le 22 janvier aux participants passés. Il promettait d’abaisser les tarifs des inscriptions et assurait les participants d’un « transfert de gouvernance », avec une nouvelle équipe, « entièrement locale », en place.

Il n’a pas été possible de joindre les organisateurs vendredi soir, après l’annonce du retrait de la commandite.