(Madrid) L’Espagnol Fernando Verdasco, 59e joueur mondial, veut être indemnisé par Roland-Garros qui l’a exclu de l’édition 2020 à la suite d’un test positif à la COVID-19, a-t-il annoncé mardi à une chaîne de télévision espagnole.

« Ce qui s’est passé est une injustice totale. Je ne peux pas jouer, je ne peux pas gagner de points (ATP), il est clair que je dois commencer à leur envoyer des papiers officiels », a dit le joueur à La Sexta.  

Après son test positif, Verdasco n’a pas été autorisé à en passer un autre pour prouver qu’il était négatif et être réintégré dans le tableau final.

Trois tests négatifs

Dans un communiqué diffusé vendredi, Verdasco assurait avoir ensuite procédé à trois tests, de sa propre initiative — deux PCR et l’un sérologique, dans des laboratoires différents, pour plus de garanties — tous revenus négatifs.

« L’organisation de Roland-Garros a refusé que je me soumette à un autre test, malgré le fait qu’il restait assez de jours pour de nouveaux tests avant le début de la compétition et le tirage au sort », s’insurgeait l’Espagnol.

Verdasco a regretté mardi que « les normes aient changé » seulement après son test positif, et qu’un deuxième test ait été recommandé, mais pour les autres joueurs.

C’est « la goutte d’eau qui fait déborder le vase », estime Verdasco, 36 ans, outré par ce « manque de respect ». Il peut compter sur le soutien de la Fédération espagnole dans l’action qu’il compte mener pour obtenir des dommages et intérêts.

L’Espagnol, numéro 7 mondial en 2009, a atteint les quarts de finale dans tous les tournois du Grand Chelem, sauf à Roland-Garros où il n’a jamais dépassé les huitièmes.

La semaine dernière, cinq joueurs avaient été écartés des qualifications en raison de la COVID-19 : deux testés positifs et trois autres déclarés « cas contacts ».