(Montréal) Les cas de dopage commis dans le sport international ont progressé de plus de 13 % en un an, révèle le rapport annuel de l’Agence mondiale antidopage (AMA) publié jeudi.

Le document, qui porte sur l’année 2017, a relevé 1804 cas de violations des règles antidopage (VRAD), contre 1595 en 2016, précise l’agence basée à Montréal. Les cas relevés en 2017 concernent 93 sports et touchent 114 pays.

L’étude de l’agence montre que l’Italie se classe en tête des pays les plus touchés par ces violations (171), suivie de la France (128) et des États-Unis (103).

Le Brésil se classe en 4e position (84), juste devant la Russie (82), qui vient d’être exclue par l’AMA des principaux événements sportifs internationaux pour quatre ans pour avoir falsifié des données. L’agence russe antidopage a annoncé jeudi son intention de contester cette exclusion.

La Chine, l’Inde, la Belgique, l’Espagne et l’Afrique du Sud complètent la liste des dix premières nations touchées par le dopage dans le monde.

Les sports où le plus grand de nombre de VRAD a été constaté sont le culturisme (266 cas), suivi de l’athlétisme (242) et du cyclisme (218). Football et rugby se classent respectivement en 6e et 8e position.

Sur les 1804 cas de dopage relevés en 2017, la grande majorité (1459) ont été détectés grâce à des résultats d’analyses, le reste provenant d’un travail d’enquête et de renseignement, sans détection de substances prohibées, précise l’AMA.

« Les contrôles en compétition et hors compétition restent cruciaux pour la détection du dopage, mais les événements récents ont montré que les enquêtes jouent un rôle de plus en plus important dans la protection des droits des sportifs propres du monde entier », relève le directeur général de l’agence, Olivier Niggli.