L'haltérophilie chinoise est passible d'une suspension d'un an en raison de cas répétés de tests antidopage positifs.

La Fédération internationale d'haltérophilie (FIH) a confirmé jeudi que trois tests positifs, décelés à la suite d'une nouvelle analyse des échantillons issus des Jeux de Pékin, en 2008, mèneront à une suspension automatique de la Chine si ces tests sont confirmés hors de tout doute et que les athlètes en question sont disqualifiés par le Comité international olympique.

Les athlètes visés - trois femmes - sont Cao Lei, Liu Chunhong et Chen Xiexia. Elles avaient remporté les médailles d'or chez les moins de 75 kg, les moins de 69 kg et les moins de 48 kg, respectivement.

Mercredi, la FIH avait annoncé les suspensions provisoires de huit autres médaillés des Jeux de Pékin, dont la Kazakhe Irina Nekrassova qui avait terminé en deuxième place chez les moins de 63 kg. Si elle devait être officiellement disqualifiée, la Québécoise Christine Girard obtiendrait donc la médaille de bronze.

Girard, de Rouyn-Noranda, avait terminé en quatrième place à Pékin avec un total de 228 kg, 12 kg de moins que Nekrassova. Lu Ying-Chi, du Taipei chinois, avait mérité le bronze grâce à un total de 231 kg.

Déjà médaillée de bronze aux Jeux de Londres en 2012, Girard pourrait aussi être surclassée jusqu'à la plus haute marche du podium à cause de nouveaux tests positifs chez la Kazakhe Maya Maneza et la Russe Svetlana Tzarukaeva.

La Chine domine le tableau des médailles en haltérophilie depuis les Jeux de 2000. À Rio, le pays a gagné sept médailles dont cinq d'or.