Deux voies principales permettent d'atteindre le sommet: l'arête sud-est par le Népal et l'arête nord-est par le Tibet. L'ascension par l'arête sud-est est la plus populaire et réputée la moins difficile.Voici comment les alpinistes s'y prennent pour atteindre le sommet par cette voie.

Camp de base

Il faut de six à huit jours de trek, à partir de la petite ville népalaise de Lukla, pour atteindre le camp de base de l'Everest. La plupart des alpinistes y installent leur QG et passent là jusqu'à deux semaines pour s'acclimater à l'altitude de 5380 mètres.

Camp I

Le premier défi des alpinistes consiste à passer la cascade de glace de Khumbu, émaillée de crevasses. Ils partent du camp de base dans la nuit pour éviter les dangers du dégel. Le camp I se trouve au-dessus de la cascade, à 6065 mètres d'altitude.

Camp II

Après avoir remonté la «combe Ouest», les grimpeurs arrivent au pied du Lhotse, voisin de l'Everest haut de 8516 mètres. Le camp II est installé à 6500 mètres d'altitude. Dans cette vallée protégée du vent et à cause de l'altitude, l'air peut vite devenir irrespirable.

Camp III

En route vers le col sud et l'arête sommitale, les grimpeurs gravissent les pentes du Lhotse jusqu'au camp III, à 7470 mètres d'altitude. Le camp IV se trouve à 7920 mètres d'altitude. Pour s'y rendre, les alpinistes doivent d'abord franchir l'éperon des Genevois, sorte d'enclume de roche pour la première fois franchie par une expédition suisse en 1952. Vient ensuite la «Bande jaune», section de pierres plates qui nécessite l'installation de centaines de mètres de cordes fixes.

Camp IV

C'est de ce quatrième et dernier camp que les grimpeurs partent pour le sommet, vers minuit. Au-dessus se trouve la «zone de la mort», où le corps se détériore inexorablement. On reste le moins possible à cette altitude. Il faut compter de 10 à 12 heures pour gravir les 900 mètres de dénivelé restants.