Soccer, boxe, football. Peu importe le continent ou la discipline, des sportifs ont pris la mauvaise habitude de déclencher des polémiques sur leur compte Twitter. En quelques minutes, 140 petits caractères peuvent créer une controverse mondiale. En voici trois exemples.

Floyd Mayweather

Pour Floyd Mayweather, la soudaine popularité de Jeremy Lin ne puise pas sa source dans un parcours hors du commun, à la limite du conte de fées. L'origine ethnique du meneur des Knicks de New York explique plutôt cette frénésie.

«Jeremy Lin est un bon joueur, mais c'est uniquement parce qu'il est asiatique qu'il y a tout cet engouement. Les joueurs noirs font ce qu'il fait chaque soir et ils ne reçoivent pas les mêmes louanges.»

La levée de boucliers à son endroit a été unanime, d'autant plus que Mayweather n'en est pas à ses premiers crochets raciaux sur l'internet. En 2010, il avait qualifié le boxeur philippin Manny Pacquiao de «nain» qui ferait mieux de «préparer des sushis et de faire cuire du riz». En guise de conclusion, il avait promis de le «faire cuire avec des chiens et des chats».





Joey Barton

Comme dans la vie, le joueur de soccer anglais Joey Barton a la fâcheuse tendance à multiplier les controverses sur Twitter. En juillet dernier, il s'est ainsi retrouvé sur la liste des transferts de Newcastle après une série de messages ciblant la direction du club.

«Si seulement les joueurs pouvaient dire aux partisans ce qui se passe vraiment, sans avoir à payer des amendes. Cela se fera en temps et lieu», a-t-il notamment écrit pour défendre un coéquipier qui avait dénoncé le manque d'ambition du club... sur Twitter.

Plus récemment, Barton a écorché son ancien entraîneur Neil Warnock, congédié quelques jours auparavant par les Queens Park Rangers. «Le gars perd son emploi et il blâme tout le monde, sauf lui. Embarrassant, il est temps de se regarder dans le miroir, mon ami.»





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Joey Barton

Rashard Mendenhall

Comment perdre une commandite juteuse à cause d'un simple message de 140 caractères? Le porteur de ballon des Steelers de Pittsburgh Rashard Mendenhall a goûté à cette médecine au moment où les Américains se réjouissaient de la mort d'Oussama ben Laden.

«Quel genre de personnes célèbrent un décès? C'est incroyable de voir à quel point certains peuvent détester un homme avec qui ils n'ont jamais parlé. Nous entendons toujours une seule version de l'histoire.»

Il a ensuite donné son opinion sur les événements du 11 septembre 2001. «On ne saura jamais ce qui s'est réellement passé. J'ai de la difficulté à croire qu'un avion peut démolir un tel gratte-ciel.»

Même Chad Ochocinco n'aurait pas osé...

 

 

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Rashard Mendenhall.