C'est un coup de maître que les Thrashers d'Atlanta ont réalisé le 10 janvier 2009 lorsqu'ils ont réclamé au ballotage des Predators de Nashville l'attaquant Rich Peverley, 27 ans, qui en est à sa quatrième saison dans la LNH.

Peverley qui avait amassé 20 points en deux saisons à Nashville, totalise 51 points (20-31) en 50 matchs depuis son arrivée avec les Thrashers. De plus, son rendement de «20 dans l'uniforme du Atlanta lui vaut le deuxième rang de l'histoire de l'équipe pour cette donnée statistique derrière Marian Hossa («21).

«À mon arrivée l'an dernier, j'ai été un peu surpris de mes succès en attaque, mais ce n'est plus le cas. J'ai travaillé fort pendant l'été pour arriver en grande forme. De plus, je suis utilisé à toutes les sauces, ce qui ajoute à ma confiance», a noté Peverley, auteur d'un but et deux passes en 22:34 de jeu.

L'homme a du succès, mais sa production face au Canadien est incroyable: il a obtenu trois buts et cinq passes en huit matchs.

«Je ne peux pas expliquer ces succès contre une équipe. Ce soir, j'ai participé au match le plus bizarre de ma carrière avec toutes sortes de rebondissements. Le Canadien n'a jamais abandonné en revenant constamment dans la lutte. On a également démontré du caractère en reprenant toujours l'avance.»

Dans ce genre de match, le travail des gardiens n'est pas de tout repos.

«J'ai été occupé, c'est exact. Mais je dois souligner le bon travail de mes arrières», a déclaré Ondrej Pavelec, qui a fait 34 arrêts.

«Mes arrières ont bloqué des tirs (14) et ils ont nettoyé la façade du filet. Les joueurs du Canadien ont attaqué le filet avec intensité. Or, il était important que j'accorde le moins de retours possible. Et, lorsqu'il y avait des retours, il fallait que mes arrières soient alertes», a souligné Pavelec.

«À notre dernière visite à Montréal, j'avais connu un bon match, mais nous avions perdu en fusillade. Cette fois, on part avec une deuxième victoire de suite après une série de quatre revers.»