Le métier de gardien de but de haut niveau est un des plus difficiles et stressants de l'univers sportif. Très peu d'athlètes arrivent à dominer à cette position de manière constante. En ce sens, la carrière de Martin Brodeur est un cas d'exception.

Une franchise, celle du New Jersey, existe toujours grâce à lui. Ne nous le cachons pas, sans Brodeur, les Devils ne seraient plus au New Jersey depuis longtemps. Cela est un exploit en soi.

 

Que Brodeur, à 37 ans, soit encore considéré comme le gardien numéro un de l'équipe olympique canadienne en est un autre.

Mais ce que je retiens surtout de Brodeur, c'est qu'en le regardant jouer, on revoit le bambin de Saint-Léonard qui passait des heures à jouer au hockey dans la rue, à défier les grands, dont son grand frère, qui possédait un des meilleurs lancers de la LHJMQ.

On revoit encore Brodeur tenter des arrêts alors que d'autres gardiens auraient abandonné. On le revoit sourire après une belle action, comme à 12 ans. Et c'est toujours lui qui a marqué les plus beaux buts... de gardien de but.

Et, en plus, sa carrière n'est pas terminée. Loin de là.