Patrick Roy n'a pas été témoin de la scène, il n'en savait même rien jusqu'à ce qu'un collègue de Montréal l'interroge, après la défaite des Remparts, sur le salut à la foule de Carey Price, qui ressemblait au sien, le 2 décembre 1995.

«Ça n'a pas été mon meilleur geste en carrière. Je parle peut-être à travers mon chapeau parce que je n'ai pas vu ce qui s'est passé, mais je trouve ça dommage pour lui. Ça démontre qu'il n'a pas eu l'encadrement nécessaire pour un jeune. L'avenir duCanadien passe par Carey Price; il faut trouver un moyen de l'encadrer. La foule du Centre Bell est exigeante, elle veut voir son équipe gagner,maisçaneveutpas direqu'ellene l'aimepas.C'est dans les moments difficiles que l'on devient un meilleur athlète», a dit l'ancien gardien de but, maintenant entraîneur-chef des Remparts de Québec.