Avec un palmarès de 10 titres dans six catégories et plus rien à prouver, pourquoi Oscar De La Hoya livrerait-il un seul autre combat dans sa vie? Pour l'argent.

Même sans trône, il demeure le roi. Le roi de la télé à la carte, comme l'a encore démontré son combat contre Manny Pacquiao. Malgré la crise économique, 1 250 000 amateurs ont payé 55$ pour le voir et généré des revenus de 70 millions.

Si on fait exception de Mike Tyson et des combats entre poids lourds, ce dernier combat se classe au troisième rang des meilleurs vendeurs, derrière De La Hoya-Meaweather avec 2,5 millions de preneurs et De La Hoya-Trinidad avec 1,4 million, devant les combats Meaweather-Hatton et De La Hoya-Mosley.

On avait garanti 20 millions à De La Hoya et 11 millions à Manny Pacquiao. Quand on aura partagé la cagnotte définitive (68% à Oscar et 32% à Manny), chacun pourrait rajouter entre 3,5 et 5 millions à sa bourse. Jusqu'ici en carrière, les 19 combats de De La Hoya sur HBO ont rapporté 696,6 millions en revenus bruts.

Humilié par Pacquiao, De La Hoya le boxeur doit laisser toute la place à l'homme d'affaires plusieurs centaines de fois millionnaire.

Bell TV ou Vidéotron?

Bell TV ou illico? Je me pose sérieusement la question depuis mercredi dernier. Au nom d'une quantité d'abonnés de Bell TV qui ont vécu les mêmes ennuis que moi ces derniers jours et qui regardent vers le ciel en quête d'un signal satellite qui retransmettrait une image à leur téléviseur, je vais ici exprimer mes doléances, m'impatienter en leur nom. Et le mien. Cela dit, rien à redire du personnel de soutien technique de Bell TV. Des gens gentils, patients... et débordés.

Je perds donc le signal mercredi après-midi. Patient, j'appelle jeudi. On me dit que c'est dû au verglas et que je devrai dégeler ma soucoupe. Trois gouttes de pluie et on perd le signal. Imaginez avec le verglas. Je leur réponds que ladite soucoupe est sur le toit et que j'ai passé l'âge de grimper dans une échelle. Envoyez-moi quelqu'un.

D'accord, mais pas avant le 17.

«Dans mon fond», je commence à invoquer tous les saints du ciel et ceux qui seront «nominés» un jour. On m'assure qu'on fera l'impossible pour devancer la date de service. Peut-être dimanche. Peut-être avant. On va me rappeler.

Vendredi, 24 heures plus tard, pas de nouvelles. Je rappelle. On vérifie mon dossier. «Quelqu'un sera chez vous lundi matin.» Bon à savoir. On ne m'avait pas prévenu.

Nous sommes aujourd'hui lundi. Comme ma patience a ses limites, de deux choses l'une: ou ma soucoupe a dégelé d'elle-même, ou un technicien de Bell est venu. Sinon, j'appelle le service à la clientèle. Celui de Vidéotron. Sur le champ. Illico!

Les mots dits: nouvelle cuvée

«Le Canadien vient de gagner ses trois prochains matchs... Sean Avery porte atteinte à l'intégralité du hockey... Il démontre des qualités qu'on pensait insoupçonnées... C'est abobinnant... Il y a moins d'échanges de plus en plus... Un joueur en confiance, ça l'attaque... C't'important d'être penché, d'être inclinaisé... Si Price aura été en santé». Je m'arrête ici. Comme Noël approche, je vais taire l'identité des coupables. Charité chrétienne!

Mis à part vos courriels, j'ai l'impression «d'écrire dans le vide». Rien ne change: erreurs épouvantables de français, mots qui n'existent pas, mauvais accords, ignorance du masculin et du féminin, anglicismes à profusion. Aucun désir apparent de vouloir s'améliorer. Je note aussi que ces massacres de la langue sont souvent le lot d'intervenants issus du milieu du hockey ou d'animateurs à la recherche d'un style pour se démarquer. Avec des résultats souvent malheureux.

Vous les connaissez. Si Brunet semble la cible principale, ce n'est rien de personnel. C'est en raison de l'importance de sa tribune. Comme l'a écrit Réjean Tremblay samedi: «Quand on est analyste pour une émission vue par un million de téléspectateurs, on a des responsabilités. Dont celle de s'exprimer dans un français correct.»

> 349 000 amateurs ont regardé le combat de Jean Pascal sur la SRC. Un samedi, à 22h30, en différé! Très bon.

> Le Canadien a lancé un site web spécial sur ses 100 ans. À mettre dans ses «favoris»: http://notrehistoire.canadiens.