À l'autre bout du fil, Robert Lang semblait ravi de poursuivre sa carrière à Montréal. «C'est toujours agréable de se retrouver dans une bonne équipe, a déclaré le nouveau joueur de centre du Canadien. Pour moi, il s'agit d'une excellente nouvelle. Le contexte est très favorable. Je me retrouve aussi dans une grande ville de hockey. En fait, il n'y a pas de meilleur endroit pour jouer au hockey», a ajouté le Tchèque qui fait six pieds trois pouces et 216 livres.

Lang n'a pas été surpris de changer d'adresse.

«Je savais que le directeur général Dale Tallon devait liquider un contrat pour se conformer à la limite du plafond salarial. Cette réalité fait partie du hockey, a-t-il dit. J'ignorais cependant que j'allais partir même si c'était une possibilité.»

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Lang, qui lance de la droite, en est à sa sixième équipe dans la LNH après des passages à Los Angeles, Boston, Pittsburgh, Washington, Detroit et maintenant Montréal. Il a eu sa meilleure saison (32-48-80) en 2000-2001 chez les Penguins alors qu'il composait un trio avec Alex Kovalev et Martin Straka. Cette saison-là fut également la plus productive de Kovalev.

«Nous avons eu de bons moments à Pittsburgh, a relaté Lang durant un appel-conférence. J'espère qu'on pourra recréer cette complicité.»

On peut penser que Guy Carbonneau sera tenté de réunir Kovalev, Lang et Andreï Kostitsyn dans un même trio. Si c'est le cas, Saku Koivu pourrait se retrouver entre Alex Tanguay et Christopher Higgins. La troisième unité pourrait être formée de Sergei Kostitsyn, Plekanec et Guillaume Latendresse. Peu d'équipes peuvent se vanter d'avoir neuf attaquants de cette qualité. Steve Bégin, Maxim Lapierre, Laraque ou Tom Kostopoulos composeraient alors le quatrième trio.

Lang, qui est actuellement à Chicago, compte arriver à Montréal dimanche soir ou lundi. Sa femme Jennifer et ses garçons Kelly et Brooks viendront le rejoindre plus tard.

Son plus jeune, Brooks, fêtait vendredi son quatrième anniversaire de naissance. Et comme par hasard, il suit des cours de français.

«Il a eu 4 ans le jour de mon transfert à Montréal. Ça ne pouvait pas mieux tomber pour lui. Maintenant, il va pouvoir parler français autant qu'il le veut.»