L'an dernier, il avait réédité le livre des records de son équipe. Cette saison, Josh Sacobie a déjà fracassé une marque provinciale lors du deuxième match du calendrier régulier.

L'an dernier, il avait réédité le livre des records de son équipe. Cette saison, Josh Sacobie a déjà fracassé une marque provinciale lors du deuxième match du calendrier régulier.

Celle du quart-arrière le plus productif de l'histoire de la Ligue de football universitaire ontarienne (OUA). Le vétéran des Gee Gees d'Ottawa a complété trois autres passes de touché en seulement une demie de travail, samedi après-midi, dans un gain de 71-3 des siens contre les Lions de l'université York au stade Frank-Clair.

67 passes de touché en carrière

Sacobie, un joueur de cinquième année, a maintenant récolté 67 passes de touchés en carrière dans les rangs universitaires. Bill Kubas en comptait 65 en cinq saisons à Laurier, de 1990 à 1994. "Je ne suis pas un chasseur de records, vous le savez. La seule chose que je tiens à gagner, c'est la coupe Vanier", a lancé le quart d'origine autochtone après le match.

Cette quête au record ontarien revenait dans les médias depuis un mois. Est-il content de s'être débarrassé de ce fardeau?

"Je suis sûr que vous allez trouver un autre record à abaisser.

"Comme je l'ai mentionné, je ne porte pas attention à cela. Ça revient seulement sur le tapis quand les journalistes m'abordent."

Devinez quoi? Et oui! Sacobie pourrait établir un autre record en fin de saison.

Celui-là est encore plus prestigieux : celui du plus grand nombre de touchés à l'échelle nationale. Le nombre magique est 87. Le record est détenu depuis 18 ans par Chris Flynn, de Buckingham. Ce dernier avait réussi l'exploit à St. Mary's de 1987 à 1990.

"Josh va probablement devenir le meilleur de l'histoire, s'est avancé l'ailier défensif Sébastien Tétreault. "Ce qui est le fun, c'est qu'il demeure le même. Il joue avant tout pour l'équipe, et non des statistiques. Il n'a rien d'une vedette. C'est un gars super-gentil qui n'a rien d'une tête enflée."

Sacobie, lui, estime qu'il a été choyé jusqu'ici.

"Choyé d'avoir pu miser sur autant de bons receveurs depuis cinq ans", a-t-il indiqué.

C'est encore le cas en 2008. Les entraîneurs lui ont offert comme cible Ivan Birungi, une ancienne star des Maritimes dont les parents demeurent à Ottawa. Il lui restait une année dans les rangs universitaires et il a opté de jouer chez les Gee Gees.

Et ça semble cliquer entre Sacobie et lui. Birungi a capté la première passe de touché du quart-arrière recordman contre York, une bombe de 80 verges lors de la première séquence à l'attaque. La paire a remis cela au deuxième quart avec une passe de 63 verges.

Match à sens unique

Ce match à sens unique survient à un bon moment pour les Gee Gees. ils avaient laissé filer une avance de 18 points lors de leur premier match de la saison à London. De plus, les blessés s'empilent à l'infirmerie.

"Avec ce qui s'est produit lors de la première partie, il n'était pas question de relâchement. Le 'coach' Piché nous a dit : pas question de lever le pied sur la pédale en deuxième demie. Il faut continuer à faire notre petite affaire", a expliqué Tétreault.

C'est ce qui explique que les Gee Gees ont piétiné la pire formation du circuit ontarien.

"Nous avions besoin de revenir avec un gros bang ce week-end", a soutenu Sacobie.

Les Gee Gees disputeront leur prochain match samedi soir à Hamilton contre McMaster.

mcomtois@ledroit.com