Une autre étape est franchie. L'Impact se retrouve maintenant dans le vrai tournoi de la Ligue des champions, entouré des meilleurs clubs de soccer de l'Amérique du Nord, de l'Amérique centrale et des Caraïbes.

Avec un match nul de 0-0 hier soir au stade Carlos Miranda de Comayagua, l'Impact a éliminé le Real Esteli FC au total des buts (1-0) et est passé en phase de groupe de la grande compétition continentale. L'équipe est désormais assurée de jouer six autres rencontres parmi les champions de la CONCACAF.

>>> Consultez le blogue de soccer de Pascal Milano

Le match retour contre le champion du Nicaragua fut loin d'être un match électrisant. Mais ça n'avait pas besoin de l'être. L'Impact aurait certes préféré faire une plus forte impression, mais blanchir l'adversaire durant deux rencontres n'est pas une mauvaise façon de s'en défaire. En passant au prochain tour, le club montréalais aura bien d'autres occasions de se faire valoir.

En première mi-temps, c'est Esteli qui, dans l'obligation de marquer un but, a mis de la pression. Mais à chaque fois que le Real avançait vers le filet adverse, la défense montréalaise a pu empêcher l'attaque nicaraguayenne de menacer vraiment Matt Jordan.

Cela a été vrai jusqu'à la 33e minute, quand le Hondurien Elmer Mejia (un des seuls joueurs à vraiment jouer à la maison) a tiré un boulet vers le but de l'Impact. Matt Jordan a bien tenté d'en altérer la trajectoire, mais il n'a pu le toucher le ballon malgré un saut athlétique. Heureusement, la barre transversale veillait au grain.

Le Real semblait avoir moins d'énergie en deuxième demie.

À la 68e, Roberto Brown a été privé d'un penalty alors que le défenseur Marvin Molina lui a accroché clairement le chandail et l'a fait tomber.

Moins de cinq minutes plus tard, l'arbitre a semblé vouloir se reprendre et a accordé à l'Impact un coup franc juste à l'extérieur du rectangle du gardien, soit à quelques mètres du but, une situation qu'on voit rarement.

Les joueurs d'Esteli se sont donc massé sur la ligne de but, mais ont bougé trop vite. C'était la confusion. Finalement, l'Impact a pris le coup franc devant la foule de joueurs et Leonardo Di Lorenzo a touché le poteau droit.

En rejoignant la phase de groupe, l'Impact est désormais assurée de jouer au moins six autres rencontres, soit deux contre chaque adversaire du groupe C. Les deux équipes qualifiées d'office dans ce groupe sont le Atlante FC, champion du tournoi d'ouverture du championnat mexicain, et le CD Olimpia, champion du tournoi de clôture au Honduras.

Dans un autre match de Ligue des champions, le Joe Public FC de Trinité-et-Tobago a pulvérisé le Revolution de la Nouvelle-Angleterre 4-0 sur leur propre terrain pour remporter la série aller-retour par l'inattendu score de 6-1. Se pourrait-il que le Revolution, deuxième équipe au classement de la MLS et champion de la SuperLiga américano-mexicaine, ait pris l'équipe caraïbéenne à la légère?

Toujours est-il que c'est le Joe Public FC qui rejoindra l'Atlante, l'Olimpia et l'Impact dans le groupe C de la compétition. C'est un voyage dans le Sud de plus pour l'Impact.

C'est justement le Joe Public FC qui sera le premier adversaire de l'Impact dans la phase de groupe. Le match est prévu le 17 septembre au stade Saputo, ce qui obligera l'organisation à déplacer le match contre les Islanders de Porto Rico, prévu la veille.

Par ailleurs, rappelons que le match prévu ce soir au stade Saputo contre les Rhinos de Rochester n'aura pas lieu, compte tenu que l'Impact se trouve un peu loin de la maison. Toutefois, les billets pour ce match seront honorés le 8 septembre, lors de la visite des Timbers de Portland.

Le prochain match de l'Impact aura donc lieu vendredi, alors que le Thunder du Minnesota, qui bataille aussi pour une place dans les séries de la USL, sera dans la métropole.