Lorena Ochoa estime qu'une nouvelle politique de la LPGA à partir de 2009 exigeant des joueuses qu'elles soient capables de s'exprimer en anglais est «un peu draconienne».

La Mexicaine classée première au monde croit plutôt que les golfeuses sont mieux jugées par leurs performances.

Ochoa, qui parle anglais, a été interrogée à un événement de charité dans sa ville de Guadalajara à savoir s'il s'agissait de discrimination américaine à l'endroit des joueuses étrangères.

«C'est un mot très fort, je ne voudrais pas l'utiliser, a-t-elle répondu. Mais je pense que c'est un peu draconien.»

On compte 121 joueuses venant de 26 pays sur le circuit de la LPGA, incluant 45 de la Corée du Sud, et plusieurs croient que la nouvelle règle vise les golfeuses de ce pays.

«Je pense qu'elles font un effort et tentent de communiquer davantage avec les autres joueuses, je pense qu'elles en font assez», a souligné Ochoa.

La LPGA va exiger des golfeuses qu'elles parlent anglais lors des tournois pro-am, des présentations de trophées et des entrevues avec les médias, sous peine de suspensions.