Mats Sundin a nié les rumeurs voulant qu'il ait accepté un contrat de deux ans d'une valeur de 20 millions $ US des Canucks de Vancouver, affirmant qu'il prendrait une décision quant à son avenir d'ici deux semaines.

Celui qui était capitaine des Maple Leafs de Toronto la saison dernière a déclaré au journal suédois Aftonbladet que d'autres options demeuraient sur la table.

«Ce n'est pas du tout vrai que j'ai signé avec Vancouver. Je n'ai même pas encore décidé si je veux continuer à jouer au hockey», a déclaré Sundin au journal, dans une entrevue publiée lundi.

Sundin a indiqué qu'il prendrait une décision au sujet de son avenir le mois prochain, ou même dès la semaine prochaine.

«Si je joue, ce sera pour la saison au complet. Cela signifie que je serais là dès le début, au moment où le camp d'entraînement commence», a-t-il souligné.

Il a qualifié l'offre des Canucks de «flatteuse».

«Quand tu es un hockeyeur professionnel, l'aspect monétaire est certainement un facteur dans le processus de décision, a-t-il dit. Mais il y a également d'autres aspects importants. Si ce n'était qu'une question d'argent, j'aurais déjà signé un contrat avec Vancouver.»

Sundin a dit rien n'exclure, pas même un retour avec les Leafs.

«J'ai reçu une très bonne offre de leur part, et aussi de Montréal, a-t-il noté. Mais l'offre de Vancouver était dans une classe à part si on regarde l'argent.»

Les Canucks cherchent à remplacer leur ancien capitaine Markus Naslund, qui s'est joint aux Rangers de New York.

Sundin a dit avoir encore de l'affection pour les Leafs, où il a disputé les 13 dernières campagnes.

«Je m'y sens chez moi. Mais on verra. Ma réflexion n'est pas encore avancée au point où je pense en fonction du club avec lequel je veux jouer», a-t-il précisé.

Le Suédois de 37 ans a remporté une médaille d'or olympique pour son pays en 2006, mais il ne s'attend pas à défendre le titre des siens lors des Jeux de 2010, à Vancouver.

«Je doute fort que je participerai à un autre tournoi olympique, a affirmé Sundin. Il ne faut jamais dire jamais, mais j'ai l'impression que c'est une possibilité très lointaine.»